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La culture numérique : Utilisation de technologies par les organismes du secteur des arts et de la culture en Angleterre

(Digital Culture: How arts and cultural organisations in England use technology)

janvier 22, 201422 janvier 2014

le numéro
Les technologies numériques et les arts

Lien direct
http://native.artsdigitalrnd.org.uk/digitalcultureresearch/

Réalisé au cours de l’été de 2013, ce sondage britannique de 891 organismes artistiques et culturels examine les activités numériques de ces organismes, les répercussions des technologies numériques et les obstacles à l’utilisation accrue du numérique. Il s’agit de l’année de référence d’une étude longitudinale de trois ans.

En ce qui a trait à l’utilisation des technologies numériques, la vaste majorité des organismes culturels anglais ont un site Web portant leur marque (92 %) ainsi qu’une présence sur les médias sociaux (90 %). En moyenne, les organismes culturels anglais sont actifs sur « quatre plateformes de médias sociaux, Facebook et Twitter étant les plus fréquents ». De plus, 81 % des organismes sondés distribuent des bulletins par courriel.

Une majorité d’organismes artistiques anglais estime que les technologies numériques ont un rôle important ou essentiel à jouer dans les activités suivantes :

  • Marketing (92 %).
  • Conservation et archivage (84 %).
  • Opérations (79%).
  • Création (64 %).
  • Distribution et exposition (61 %).

Lorsqu’il est question de production de revenus, seulement 35 % des organismes culturels estiment que les technologies numériques jouent un rôle important ou essentiel dans leurs flux de revenus. Environ un tiers (36 %) des organismes vendent des produits ou de la marchandise sur Internet, et une proportion semblable accepte des dons en ligne (35 %).

Quant à leurs propres activités, 60 % des organismes sondés déclarent que les technologies numériques ont un grand impact positif sur leur capacité de remplir effectivement leur mission. Le développement et l’engagement du public sont un domaine où cet effet est particulièrement marqué. Les organismes culturels anglais déclarent que leur utilisation d’Internet et de technologies numériques a eu d’importantes répercussions positives sur leur capacité de :

  • Atteindre un public plus vaste (51 %).
  • Intéresser davantage leur public actuel (47 %).
  • Augmenter la fréquentation de leurs activités ou expositions (35 %).
  • Atteindre un public à l’étranger beaucoup plus qu’auparavant (33 %).
  • Atteindre un public plus diversifié (32 %).
  • Comprendre leur public et ce qu’il dit à leur sujet (30 %).
  • Atteindre un public plus jeune (26 %).

À peine un organisme sur neuf (11 %) indique que leur utilisation d’Internet et de technologies numériques a eu un effet positif important sur leurs revenus. Des différences apparaissent dans cette donnée selon la discipline, puisque 32 % des organismes littéraires et 31 % des salles de spectacles affirment avoir connu un impact positif important. D’autre part, seulement 3 % des musées déclarent que les technologies numériques ont beaucoup contribué à leurs revenus. De fait, parmi tous les types d’organismes, ce sont les musées qui ont le moins tendance à déclarer qu’Internet et les technologies numériques ont eu des effets positifs importants dans tous les domaines ci-dessus.

Quant aux limites des arts et de la culture, 79 % des organismes sondés conviennent qu’« Internet et les technologies numériques ont joué un rôle important dans l’élargissement des limites de ce que l’on estime être les arts et la culture ».

Pour de nombreux organismes culturels, la mise en œuvre additionnelle du numérique dans leurs activités se bute aux obstacles suivants : manque de temps du personnel (68 %), contraintes budgétaires (également 68 %) et peu de possibilités de financement externe (61 %). Parmi les autres défis à relever, le rapport énumère l’insuffisance des habiletés au sein des organismes artistiques notamment pour l’analyse de données (41 %), les bases de données ou la gestion des relations avec la clientèle (41 %), le développement de logiciels (40 %), les connaissances juridiques et les conseils sur la propriété intellectuelle (40 %), et la conception d’interfaces utilisateurs (39 %).

Le rapport qualifie de « partisans du tout-numérique » les 10 % d’organismes culturels qui ont adopté sans réserve les technologies numériques. Ces organismes atteignent des publics numériques plus vastes et « ont plus tendance à déclarer des effets positifs de ces technologies que le reste du secteur ». Ils font également « une plus grande utilisation d’une vaste gamme de ressources pour obtenir des conseils et des idées, sont plus ouverts à l’expérimentation, et ont des compétences numériques à tous les paliers plutôt que de les concentrer à un endroit de leur structure interne ». Ces organismes sont également trois fois plus enclins que les autres à déclarer que les technologies numériques ont un eu impact important sur leurs revenus et leur rentabilité.

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