Enquête sur l’impact social des organismes de danse au Canada
Étude cartographique de la danse au Canada
le numéro
Arts de la scèneLien direct
https://conseildesarts.ca/recherche/repertoire-des-recherches/2016/03/enquete-sur-l-impact-social-de-danseLe résultat d’une enquête auprès de 367 compagnies de danse, écoles de formation, diffuseurs et organismes de service, ce rapport « vise à produire de nouvelles connaissances et une compréhension plus nuancée de l’impact social des organismes de danse au Canada ». La définition d’impact social retenue par le rapport comprend « le bien-être physique, affectif et psychologique des individus et des communautés ». L’enquête s’est déroulée dans le cadre de l’Étude cartographique de la danse au Canada, une étude pluriannuelle du secteur de la danse entreprise par le Conseil des arts du Canada en collaboration avec le Conseil des arts de l’Ontario.
Comme c’est le cas de toutes les enquêtes en ligne où les réponses viennent de qui veut bien répondre, il n’est pas du tout sûr que les résultats proviennent d’un échantillon représentatif de tous les organismes de danse. Le rapport émet notamment la mise en garde suivante : « Étant donné que le sondage n’utilisait pas un échantillon probabiliste, il n’était pas possible d’établir un taux de réponse ou une marge d’erreur d’échantillonnage. Nous ne disposons d’aucun moyen de savoir si et dans quelle mesure les répondants sont représentatifs de la base de données — ou du milieu canadien de la danse en général. Le lecteur ne devrait pas extrapoler les résultats au-delà des répondants. »
Parmi les répondants du sondage, 68 % « ont proposé une activité ou un programme de danse au cours des trois dernières années dans le but d’exercer un impact social en matière de santé ou de bien-être des individus et des communautés au sein desquelles ils se trouvent ou dans lesquelles ils font des tournées. » Le pourcentage le plus élevé se trouve du côté des répondants des Prairies (83 %), tandis que c’est au Québec qu’il est le moins élevé (50 %). Les données sont examinées pour différents types d’organismes, y compris les compagnies de danse (80 % d’entre elles proposent une programmation se rapportant à la santé et au bien-être), les groupes de danse récréative (70 %), les académies et écoles de danse (65 %) et les diffuseurs et associations (63 %).
Lorsque l’on regroupe en six grands domaines les données sur la programmation visant à exercer un impact social, les réponses révèlent que la programmation porte le plus souvent sur la vitalité des communautés et l’engagement civique (55 % des organismes), l’amélioration du bien-être physique et psychologique individuel (53 %), la promotion du développement sain des enfants (50 %) et l’enrichissement intellectuel (47 %). Des proportions moins élevées de répondants avec une programmation à impact social ont favorisé l’appréciation et la compréhension des cultures et des langues (40%) ou ont ciblé certains segments vulnérables ou marginalisés de la société (27 %). Le rapport complet détaille les avantages anticipés pour les participants par domaine.
Le regroupement des données par secteur d’intervention révèle les préoccupations des organismes de danse qui ont « offert une programmation visant à exercer un impact social au cours des trois dernières années ». L’éducation et les écoles est le choix le plus commun (56 % des répondants), suivi de l’engagement civique et du sentiment d’appartenance (55 %), des sports et loisirs (50 %), du multiculturalisme (44 %), de la santé (37 %) et des questions relatives à la jeunesse (37 %) et aux aînés (35 %).
Les cours (72 %) et les ateliers (70 %) sont les formes les plus courantes que prend la programmation à vocation sociale, suivies des événements artistiques communautaires (50 %) et des festivals culturels (39 %). Le financement de la programmation à vocation sociale des organismes de danse vient le plus souvent des « droits de participation » ou autres modalités de règlement des services (le choix de 68 % des organismes à programmation sociale), les dons de particuliers (45 %) et le financement public (43 %).
La majorité (58 %) des organismes de danse qui ont une programmation visant à exercer un impact social affirme avoir augmenté leurs efforts dans ce sens depuis trois ans et 54 % des organismes s’attendent à en faire plus au cours des trois prochaines années.