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Opinion publique à l’égard de la valeur des livres dans le secteur du livre anglophone

Rapport sommaire (Public Opinion on the Value of Books in the English Language Book Sector)

août 23, 201723 août 2017

le numéro
Perception populaire des arts et de la culture

Lien direct
http://publishers.ca/index.php/acp-research

Le fruit de cinq pistes de recherche (deux sondages en ligne, deux séries de groupes de discussion et des interviews avec des personnes-ressources clés), ce rapport résume « les attitudes actuelles des Canadiens anglophones à l’égard de la valeur culturelle et économique des ouvrages imprimés ».

De nombreux Canadiens et Canadiennes anglophones consacrent une bonne partie de leurs heures de loisir à la lecture : 80 % d’entre eux passent de cinq à huit heures par semaine à lire, « ce qui correspond à environ un quart de toutes leurs heures de loisir ». La moitié des répondants affirment lire des ouvrages sur support numérique. Un acheteur moyen dépense environ 300 $ par année pour des livres, ce qui correspond à 250 $ par année par adulte anglophone au Canada, ce qui comprend ceux qui n’ont pas acheté de livres au cours de l’année précédente.

Les répondants estiment que la lecture apporte de nombreux bienfaits personnels comme la détente et l’évasion et que l’on est mieux informé. Quant aux avantages sociaux de la lecture et des bibliothèques, les gens interrogés reconnaissent « la valeur qu’elles [la lecture et les bibliothèques] favorisent la littératie, la cohésion sociale, l’innovation et la qualité de vie générale des collectivités ».

En plus de faire état de la grande valeur accordée aux livres, à la lecture et aux bibliothèques, cette étude constate que l’on est moins conscient des ouvrages canadiens et qu’on leur accorde moins de valeur. « Les participants des groupes de discussion ont confirmé que les Canadiens et les Canadiennes choisissent leurs livres davantage selon l’auteur, le sujet et la qualité de l’ouvrage que selon le pays d’origine, la plupart des gens ne sachant pas où les livres qu’ils lisent sont écrits ou publiés ». Cela étant dit, les participants semblaient « ouverts aux besoins des auteurs canadiens ».

Voici quelques autres conclusions importantes du rapport au sujet de l’appréciation du public :

  • « Six Canadiens sur dix ont eu recours à une bibliothèque au cours des 12 derniers mois » et les répondants reconnaissent que les bibliothèques ont des avantages sociaux comme « l’augmentation de la créativité et de la littératie, une meilleure qualité de vie générale des résidents et des lieux de rencontre dynamiques dans la collectivité ».
  • « La plupart des Canadiens ne reconnaissent pas que les téléchargements illégaux constituent de plus en plus un problème. »
  • « Le rôle des éditeurs dans l’enrichissement du produit final et dans la variété de livres offerts au public n’est pas immédiatement évident (c’est-à-dire, présent à l’esprit) ».

Le rapport examine également l’état du livre dans les milieux de l’éducation. Selon une des principales conclusions, « les budgets stagnants et même en recul pour les livres [des écoles élémentaires et secondaires] contribuent à la chute des revenus des éditeurs de livres. En [milieu postsecondaire], on constate que le prix des divers manuels a beaucoup augmenté, ce qui décourage les achats de livres par les étudiants. »

En se fondant sur cette recherche, les auteurs suggèrent des « mesures stratégiques préliminaires » comme favoriser un dialogue sur les conclusions de cette étude, élaborer « un symbole d’une marque canadienne dynamique », lancer « une campagne de sensibilisation populaire pour mettre en valeur l’utilisation d’ouvrages canadiens dans les écoles élémentaires et secondaires ainsi que dans les établissements postsecondaires », et de quantifier « le revenu perdu approximatif des éditeurs canadiens à cause des téléchargements illégaux dans le système scolaire ainsi qu’à la suite du partage illégal de fichiers dans la population en général ».

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