Recherche sur les arts : perspectives et absences
Ce que nous avons ou n’avons pas appris durant l’année pilote de l’initiative Perspectives sur les arts au Canada
Auteur.e.s
Kelly Hill
Au début de l’année pilote de l’initiative Perspectives sur les arts au Canada, notre comité consultatif national a relevé des thèmes clés sur lesquels il pouvait être particulièrement utile de mener des recherches pour le secteur des arts au Canada :
- Réconciliation
- Précarité
- Avantages, impacts et conséquences des arts
- Équité, diversité et inclusion
- Changements climatiques et développement durable
- COVID-19 et transformations postpandémiques
- Impacts des technologies numériques
- Engagement du public envers l’art
Dans nos publications à ce jour, nous avons tenté de fournir des perspectives quantitatives et qualitatives à propos de ces enjeux. Nous avons notamment :
- documenté la précarité des arts, et des artistes en particulier, durant la pandémie;
- cerné les défis propres aux femmes artistes, tant sur le plan des occasions de travail que du harcèlement en milieu de travail;
- mis en lumière des points de vue complexes concernant les arts autochtones, afin d’aider nos lecteurs à imaginer, à réfléchir et à œuvrer à la décolonisation;
- examiné la participation du public dans les arts, ainsi que le stress et la résilience des organismes artistiques;
- présenté une analyse des pratiques artistiques des personnes S/sourdes et handicapées, leurs défis en matière d’accessibilité, de même que des suggestions sur la façon dont les artistes et le personnel du secteur des arts peuvent améliorer l’accessibilité des œuvres créées et produites;
- présenté le lien bidirectionnel entre les arts et l’environnement;
- souligné le besoin d’une « renaissance » postpandémique, plutôt que d’une « reprise » de la situation prépandémique, spécialement en raison de la situation des personnes racisées travaillant dans les arts et des organismes dirigés par des personnes noires;
- présenté des visions au sujet des défis et des occasions qu’auront les artistes et le secteur des arts après la pandémie.
Durant le processus, nous avons demandé et examiné des données provenant de douzaines d’ensembles de données, dont plusieurs qui n’avaient pas été examinés d’un point de vue artistique.
Sans l’ombre d’un doute, notre plus grand défi tout au long de ce travail a été de pallier le manque de statistiques récentes et fiables sur des pans importants des arts. Nous pouvons mentionner le manque de données détaillées sur les artistes et la participation du public dans chaque province et territoire, dans les municipalités petites et grandes, ainsi que pour les femmes, les personnes non-binaires et non conformes au genre, les peuples autochtones, les personnes noires et autrement racisées, les personnes S/sourdes ou handicapées, et les membres de la communauté LGBTQ+ du Canada.
Du point de vue des organismes, on a constaté un manque d’information sur la situation (y compris la simple survie) de différents organismes artistiques, notamment au sujet des différentes disciplines, mais aussi des groupes dirigés par des Autochtones, des personnes noires ou des femmes.
L’information disponible sur ces sujets n’est souvent que partielle – habituellement propre à une discipline artistique et non au secteur des arts en général.
Parallèlement à ces lacunes, il y a également le défi d’identifier pourquoi certains changements sont survenus, un élément qui ne figure pas dans la plupart des sources de données.
En l’absence d’information, la communauté artistique (et la communauté de façon générale) ne peut pas compter sur une vision claire du secteur. Jusqu’à un certain point, « il faut le voir pour le croire ». Notre champ de vision est indûment réduit lorsque vient le temps de discuter d’équité, de transparence et de responsabilité. Nous n’avons pas les outils, les analyses et les autres supports pour éclairer des perspectives approfondies, des prévisions et des prises de décisions. Bref, il est presque impossible de trouver des solutions à des problèmes dont on ne connaît pas l’existence.
Nous présentons de façon plus détaillée, ci-dessous, les principaux constats et défis à ce jour.
Principaux constats
Les trois premiers blogues de l’initiative Perspectives sur les arts au Canada publiés durant l’année pilote offrent les perspectives suivantes :
- La précarité dans le secteur des arts (octobre 2021) a démontré que la baisse de 25 % des niveaux d’emploi (y compris le travail autonome) dans le secteur des arts, du spectacle et des loisirs était plus élevée que dans toute autre industrie en 2020. Les niveaux de stress ou d’épuisement professionnel se sont révélés aussi très élevés parmi les personnes travaillant dans le secteur des arts (62 %), spécialement les personnes malentendantes, S/sourdes ou avec un handicap (65 %); les personnes autochtones, noires ou de couleur (68 %); les personnes qui sont les principales fournisseuses de soins d’un enfant, d’une personne âgée ou d’une personne à risque élevé de maladie grave due à la COVID-19 (69 %); et les membres de la communauté LGBTQ+ (78 %).
- Des arts plus verts? (janvier 2022) a noté le lien inextricable entre les arts et l’environnement, en soulignant les fortes connexions possibles grâce au pouvoir des récits artistiques qui abordent les questions environnementales, de même qu’au militantisme créatif. Nous avons également présenté les répercussions environnementales sur le secteur des arts, les pratiques environnementales du secteur, ainsi que les enjeux communs entre les secteurs concernant les politiques. Le blogue avançait que le secteur des arts pouvait contribuer davantage aux solutions climatiques.
- Harcèlement et discrimination : Des facettes importantes de la précarité des femmes (février 2022, auteure : Laurence D. Dubuc) a indiqué que le harcèlement sexuel en milieu de travail est un aspect important de la discrimination fondée sur le sexe dans le secteur culturel au Canada. L’auteure soulignait que 92 % des personnes interrogées dans le cadre d’une enquête avaient vécu ou observé des inconduites sexuelles à un moment durant leurs carrières artistiques. Elle a également précisé les efforts visant à mobiliser la communauté culturelle, le défi de dénoncer les inconduites, de même que des changements pouvant être mis en place pour protéger tant les victimes que les dénonciateurs.
Les quatre numéros de la série Recherches sur les arts ont mis en lumière des enjeux importants :
- Les pratiques artistiques des personnes sourdes et handicapées : Présentation des pratiques artistiques, de même que des défis et des conseils en matière d’accessibilité (octobre 2021) a fourni une analyse des pratiques artistiques des personnes sourdes et handicapées, ainsi que de leurs défis en matière d’accessibilité. Les articles peuvent aider les artistes et les personnes travaillant dans le secteur des arts à améliorer l’accessibilité dans la création ou la production de leurs œuvres.
- Collectivement, les quatre rapports dont il est question dans le numéro intitulé Équité, diversité, inclusion et décolonisation : Les signes et les effets du racisme envers les personnes noires dans le secteur des arts (novembre 2021) ont rappelé aux dirigeants du secteur des arts qu’il pourrait être préférable d’envisager une « renaissance » postpandémique plutôt qu’une « reprise » de la situation prépandémique. Ce numéro a présenté une analyse de la situation difficile de l’emploi pour les personnes racisées dans l’industrie canadienne du cinéma et de la télévision; de l’investissement philanthropique insuffisant dans les organismes dirigés par des personnes noires au Canada; du manque relatif de diversité sur les conseils d’administration des organismes canadiens sans but lucratif; et des effets de la pandémie sur les personnes racisées travaillant dans le secteur artistique au Royaume-Uni.
- Arts autochtones : Ressources pour imaginer, réfléchir et travailler dans une démarche de décolonisation (février 2022) a présenté des points de vue complexes et inspirants concernant les arts autochtones sur le territoire connu sous le nom Canada, en abordant notamment les arts autochtones et des manières d’être qui pourraient aider à imaginer, à réfléchir et à travailler dans une démarche de décolonisation.
- Quel est le rôle des artistes et des arts après la pandémie, alors que l’objectif est de « reconstruire en mieux »? Les arts et les transformations postpandémiques : Regard sur les artistes, les arts et les changements au sein de la société (mars 2022) a résumé quatre articles qui offrent des visions et des points de vue intéressants quant aux scénarios potentiels et à la façon d’y parvenir. Des thèmes communs en sont ressortis, notamment, un désir de transformation radicale dans le secteur des arts; des améliorations importantes en matière d’équité et de justice au sein du secteur; le besoin d’assurer une meilleure intégration des artistes (et des arts en général) à d’autres enjeux sociétaux; et un accent accru sur les processus artistiques plutôt que sur les produits.
De nombreuses perspectives ont été proposées dans les trois rapports statistiques publiés durant l’année pilote :
- Stress et résilience des organismes artistiques au Canada (novembre 2021) a souligné l’environnement opérationnel particulièrement difficile au sein des organismes artistiques canadiens. Les défis sont nombreux, allant des menaces à la continuité des affaires attribuables à la réglementation gouvernementale, au stress et à l’épuisement professionnel du personnel, aux contraintes financières et aux craintes des consommateurs quant à la sécurité des activités artistiques intérieures. Malgré ces défis, on décèle un signe évident de résilience.
- La valeur totale des biens et services vendus dans le secteur culturel a baissé de 10 % entre 2019 et 2020, atteignant son niveau le plus bas depuis 2015.
- Certains organismes ont fermé leurs portes (8 % moins d’organismes ont fermé leurs portes en mai 2021 qu’en janvier 2020).
- De nombreux autres sont fragilisés en raison de pertes importantes de revenus : entre 2019 et 2020, 55 % des organismes ont enregistré une perte de revenus de 30 % ou plus (36 % ont subi une perte de 50 % ou plus).
- Le secteur des arts de la scène et des festivals a été le plus durement touché, avec une baisse de 52 % des ventes et de 36 % des emplois entre 2019 et 2020.
- Un rapport sur la Participation du public dans les arts en sortant de la pandémie de COVID-19, publié au début de la vague d’Omicron (décembre 2021), a établi des constats à la fois pessimistes et optimistes à l’égard de la reprise de la participation et de la fréquentation des événements dans le secteur des arts. Il a également montré des écarts régionaux importants dans la participation du public.
- D’un point de vue pessimiste, tout au long de la pandémie, de nombreuses personnes qui avaient fréquenté les événements avant la pandémie ne savaient pas quand elles y retourneraient. Certains membres du public prépandémique ont subi une baisse de revenus, alors que d’autres ont changé leurs habitudes de consommation ou adopté de nouveaux passe-temps.
- D’un point de vue optimiste, les dépenses en biens et services culturels ont augmenté constamment depuis la baisse importante causée par la pandémie au deuxième trimestre de 2020. Les sondages révèlent qu’une bonne partie de la population canadienne s’ennuie de participer à des activités artistiques et a hâte de reprendre ses habitudes.
- D’un point de vue régional, les intentions de participation du public varient de façon importante. Par exemple, au Québec et dans les provinces atlantiques, les gens étaient plus susceptibles d’avoir déjà visité une galerie d’art ou un musée, et moins enclins à attendre avant de le faire. En Ontario et dans les Prairies, c’était plutôt le contraire. Enfin, en Colombie-Britannique, la population se trouvait à mi-chemin entre les deux.
- Les artistes durant la pandémie : Tendances récentes et à long terme (février 2022) a mis en lumière la façon dont les artistes ont vu une baisse plus marquée des heures travaillées durant la pandémie. En fait, les 3,3 millions d’heures travaillées par les artistes en 2020 représentaient le niveau le plus faible jamais vu depuis 2000.
- Les artistes pigistes ont été les plus durement touchés au plus fort de la pandémie, avec une baisse de 29 % des heures travaillées (le niveau le plus bas depuis la première année de collecte des données, en 1997).
- En 2021, les heures travaillées ont finalement rebondi aux niveaux prépandémiques pour la population active, mais pas pour les artistes autonomes.
- Les femmes artistes ont été particulièrement touchées par la pandémie. Entre 2019 et 2021, leurs heures travaillées ont baissé de 5 %, alors que les heures travaillées par leurs pairs masculins ont augmenté de 9 %.
- Les données recueillies sur les heures travaillées et les niveaux de stress indiquent un risque d’épuisement professionnel dans le secteur des arts.
- D’autres rapports cités dans l’étude indiquaient comment les artistes noirs, autochtones ou autrement racisés ont subi une grande précarité durant la pandémie.
Lacunes et limites
Les rapports de l’initiative Perspectives sur les arts au Canada publiés à ce jour ont clairement démontré que le secteur des arts n’est pas bien desservi par les sources statistiques existantes. Il existe de nombreuses lacunes et limites qui restreignent notre capacité à voir le secteur clairement. Comme nous l’avons mentionné ci-dessus, il est presque impossible de trouver des solutions à des problèmes dont on ne connaît pas l’existence.
Données sectorielles
Par l’entremise de Statistique Canada, le Consortium de la stratégie en matière de statistiques culturelles a développé et suivi certains indicateurs clés dans le secteur des arts, y compris des statistiques détaillées sur les emplois et les conséquences économiques directes.
Cependant, les plus récentes données économiques ne sont habituellement pas suffisamment détaillées pour pouvoir effectuer une analyse approfondie du secteur des arts. Par exemple, les systèmes de mesure standards réunissent les arts et le patrimoine avec les loisirs et les sports, tout comme ils réunissent les industries culturelles avec les télécommunications et le traitement des données. De plus, les catégories de profession utilisées dans les ensembles de données nationaux ne conviennent pas très bien à certains types d’artistes (par exemple, les personnes travaillant dans les arts communautaires et certains artistes des arts médiatiques).
La plupart des enquêtes ne nous éclairent pas sur les raisons sous-jacentes de ces tendances (par exemple, pourquoi et comment certains groupes d’artistes ou organismes artistiques ont-ils été affectés de façon disproportionnée par la pandémie?). Il est nécessaire d’effectuer des études et des sondages qualitatifs pour combler cette lacune.
Artistes
À l’exception des données issues du recensement quinquennal, il manque de données détaillées sur les artistes. Il est quasi impossible d’obtenir des ventilations d’autres sources de données, que ce soient sur le plan géographique (provinces, territoires ou municipalités) ou identitaire (femmes, peuples autochtones, personnes noires ou autrement racisées, personnes S/sourdes ou handicapées au Canada, ou membres de la communauté LGBTQ+). Le recensement en soi n’analyse pas adéquatement le travail artistique, principalement en raison de l’accent mis sur le travail dans lequel les gens investissent le plus grand nombre d’heures (ignorant ainsi les emplois secondaires).
De nombreuses sources de données ne couvrent pas adéquatement la situation des pigistes. Par exemple, l’Enquête sur la population active mensuelle compile uniquement les salaires et non les revenus tirés du travail autonome. Bien qu’il s’agisse d’un défi important dans le secteur des arts, cette lacune affecte également les statistiques de plusieurs secteurs de l’économie, en raison de la hausse du travail sous contrat dans l’ensemble de l’économie.
Mis à part Statistique Canada, d’autres études portant sur les artistes sont extrêmement utiles pour combler les lacunes dans nos connaissances, approfondissant parfois des questions sous-jacentes aux données (par exemple, le comment et le pourquoi). Cependant, ces études ont tendance à être ponctuelles, adaptées aux besoins de publics spécifiques et non répétées. On n’y retrouve donc pas d’information sur les tendances.
Pour combler ces lacunes, nous avons relevé le besoin d’effectuer une enquête régulière et constante auprès des artistes. Une telle enquête devrait comporter un échantillon suffisant pour fournir une grande précision au sujet des artistes – c’est-à-dire concernant les aspects intersectionnels qui affectent un si grand nombre d’artistes dans leur vie professionnelle. Cela pourrait également nous éclairer sur les raisons qui sous-tendent certaines conclusions.
Organismes
Du point de vue des organismes, nous avons souligné le manque d’information sur le stress et la résilience des différents organismes artistiques, notamment au sujet des disciplines, mais aussi des groupes dirigés par des Autochtones, des personnes noires ou des femmes.
Plusieurs autres questions de base concernant les organismes artistiques demeurent très difficiles à répondre. Combien d’organismes artistiques y a-t-il? Dans quelles disciplines artistiques? Quelles similitudes et différences retrouve-t-on dans les situations propres aux différents types d’organismes (à propos du financement public, des revenus en général, des dépenses, de l’emploi et de la COVID-19)?
Participation dans les arts
En ce qui a trait à la participation du public dans le secteur des arts, nous manquons là aussi d’information au sujet de la population canadienne autochtone, racisée, S/sourde ou handicapée. Nous avons noté que les taux de COVID-19 ont été supérieurs à la moyenne dans bon nombre de ces communautés et que les membres de ces groupes pourraient avoir des préférences de participation différentes à la sortie de la pandémie.
La situation pandémique en constante évolution a varié au fil du temps dans les provinces et les territoires, mais nous manquons d’information précise et à jour concernant les préférences de participation et les perceptions de sécurité à travers les juridictions.
Un de nos rapports statistiques a relevé d’autres questions pour lesquelles nous n’avons pas de réponses au sujet de la participation du public, notamment :
- Le public sera-t-il suffisamment au rendez-vous pour alimenter une reprise complète du secteur des arts? Une part élevée de la population canadienne a-t-elle redirigé définitivement le temps et l’argent qu’elle investissait auparavant dans des activités non accessibles durant une bonne partie de la pandémie, comme des activités artistiques à l’extérieur de la maison?
- La prise de risques dans le secteur des arts peut-elle être réfrénée si l’objectif principal est la génération de revenus prévisibles?
- Combien de temps durera la conversion à la participation en ligne? Peut-elle représenter un modèle d’affaires solide pour les arts? Comment? Dans quelles disciplines artistiques?
- Dans une crise comme la pandémie, les arts peuvent-ils être mieux intégrés aux mesures prises par les gouvernements, comme les initiatives liées au bien-être et à la santé mentale?
- La pandémie a-t-elle eu une influence sur l’accessibilité à certaines activités artistiques, grâce à la participation numérique, à la prévalence des événements extérieurs, aux prix (généralement) moins élevés des œuvres numériques et aux nouvelles stratégies de sensibilisation?
Rétroaction sur le sondage concernant l’utilisation de notre travail
Nous sommes très heureux que 96 % des personnes interrogées lors de notre sondage portant sur l’utilisation de notre travail aient considéré nos recherches de très grande qualité. Le sondage a également révélé que 91 % ont convenu que notre travail a une incidence réelle sur le secteur des arts. Concernant d’autres méthodes de distribution, une grande majorité des personnes interrogées a mentionné s’intéresser aux trois méthodes : webinaires (70 %), résumés vidéos (60 %) et séances de discussion et apprentissages entre pairs (56 %).
Les personnes interrogées ont aussi suggéré des améliorations, notamment une accessibilité accrue à notre information et l’amélioration de nos résumés (par exemple, « que vous fassiez des présentations dans toutes les conférences, des visites à des réunions sectorielles et régionales, etc. » et « obtenir l’information en plus petits segments… avec des points à retenir un peu différents »). D’autres nous ont demandé de chercher des solutions, au-delà de la présentation des enjeux importants (par exemple, « Formuler plus de recommandations. Peut-être, faire appel à des chefs de file spécialisés dans le domaine pour traiter les données et formuler des recommandations ». Enfin, « donner un aperçu des motifs et de la façon d’aller de l’avant », possiblement en guise de suivi des rapports).
Nous remercions sincèrement les 100 personnes qui ont répondu à notre sondage. Nous intégrerons vos réflexions à notre planification de la suite de l’initiative Perspectives sur les arts au Canada.
À propos de la série Perspectives sur les arts au Canada
Ce blogue s’inscrit dans la série Perspectives sur les arts au Canada, une initiative qui englobe les rapports Recherches sur les arts et Regards statistiques sur les arts. Perspectives sur les arts au Canada relève d’un partenariat entre Hill Stratégies et trois grandes fondations engagées dans le secteur des arts au Canada : la Fondation Azrieli, la Fondation Rozsa et la Fondation Metcalf. Nous avons l’honneur de travailler avec un comité consultatif composé de leaders de la communauté artistique canadienne.