Tendances démographiques de la participation aux arts au Canada en 2016

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février 6, 20196 février 2019

La fréquentation des arts est élevée chez de nombreux groupes démographiques

Tendances démographiques de la participation aux arts au Canada en 2016, le 48^e rapport de la série Regards statistiques sur les arts de Hill Stratégies Recherche, trace un portrait démographique des personnes avides d’activités artistiques au Canada en se fondant sur l’enquête sur la participation aux arts ayant le plus vaste échantillon (9 844 répondants), l’Enquête sociale générale de 2016 (Les Canadiens au travail et à la maison) de Statistique Canada.

Le rapport examine onze indicateurs de participation aux arts, soit huit activités de fréquentation des arts, deux indicateurs consolidés de fréquentation des arts et la participation à des activités de création ou d’interprétation artistique.

Un indicateur plus vaste de la fréquentation des arts (un amalgame des taux des huit activités de fréquentation des arts) atteste de l’intérêt qu’ont pour les arts la vaste majorité des personnes de tous les groupes démographiques du Canada.

Le rapport examine l’influence d’une vaste gamme de facteurs démographiques sur les taux de participation aux arts, y compris le niveau de scolarité, le revenu de la famille, la langue, le sexe et l’âge, pour n’en nommer que quelques-uns.

Ce résumé présente les domaines où il y a des tendances dans la participation aux arts, c’est-à-dire, des caractéristiques démographiques qui semblent avoir une incidence sur différentes activités de participation aux arts.

Plus le niveau de scolarité est élevé, plus la participation aux arts est courante

L’association la plus forte à la participation aux arts révélée par l’analyse est que l’on s’intéresse davantage aux arts plus on a fait d’études. De fait, le niveau de scolarité est le seul facteur démographique significatif que l’on retrouve dans tous les indicateurs de participation aux arts.

Tendances partielles de la participation aux arts

De nombreux groupes démographiques, notamment les femmes, les jeunes, les ménages à revenu élevé et les personnes sans affiliation religieuse ont tendance à avoir des taux de fréquentation plus élevés. Toutefois, il y a au moins une activité qui ne suit pas la tendance dans chaque groupe (c’est-à-dire, une activité artistique qui ne suit pas la tendance générale des taux de participation élevés) :

• Les femmes ont tendance à avoir des taux de fréquentation des arts supérieurs à ceux des hommes, sauf pour les festivals culturels. Les écarts entre les taux des femmes et des hommes ont tendance à être faibles tout en étant présents dans de nombreuses activités.
• Les jeunes de 15 à 24 ans ont tendance à avoir des taux de fréquentation des arts supérieurs à ceux des répondants plus âgés, sauf pour l’assistance aux spectacles de musique classique et à d’autres types de spectacles culturels.
• Les familles à revenu élevé ont tendance à avoir des taux de fréquentation des arts supérieurs à ceux des autres familles, sauf pour les spectacles culturels ou traditionnels et les autres types de spectacles culturels.
• Les personnes sans affiliation religieuse ont tendance à avoir des taux de fréquentation des arts supérieurs à ceux des personnes avec une affiliation religieuse, sauf pour l’assistance à d’autres types de spectacles culturels.

Le taux général de fréquentation de beaucoup de groupes est semblable malgré des écarts dans certaines activités

Beaucoup de groupes démographiques ont un taux général de fréquentation des arts semblable. C’est le cas des répondants racialisés ou non (selon une question de l’enquête portant sur les « groupes raciaux ou culturels » des répondants), autochtones ou non, et immigrants ou non. Toutefois, chacun de ces groupes a des taux qui divergent pour certaines des huit activités artistiques.

Groupes racialisés et non racialisés

Les taux généraux de fréquentation des arts des répondants racialisés (88 %) ou non racialisés (86 %) sont semblables. Toutefois, leurs taux d’assistance à des festivals culturels et à d’autres genres de spectacles culturels sont supérieurs à ceux des répondants non racialisés, bien que leurs taux d’assistance aux spectacles de théâtre et de musique populaire soient inférieurs. Ils ont aussi des taux d’assistance supérieurs à des spectacles culturels ou traditionnels, une question qui précise qu’il s’agit de spectacles de danse, de théâtre ou de musique « de peuples autochtones, chinois ou ukrainiens ». Les répondants racialisés fréquentent moins les spectacles de théâtre et de musique populaire que les répondants non racialisés.

Personnes autochtones et non autochtones

Le taux général de fréquentation des arts des répondants autochtones est semblable à celui des répondants non autochtones (84 % et 86 % respectivement). Le taux d’assistance aux spectacles culturels ou traditionnels des répondants autochtones est très supérieur à celui des répondants non autochtones. Comme il a été indiqué ci-dessus, la question au sujet de cette activité mentionne expressément les spectacles « de peuples autochtones ». D’autre part, les répondants autochtones ont des taux de fréquentation inférieurs des galeries d’art publiques, des spectacles de musique classique et des festivals culturels.

Immigrants et non-immigrants

Le taux général de fréquentation des arts des immigrants au Canada est semblable à celui des non-immigrants (84 % et 87 %, respectivement). Les taux de fréquentation des spectacles culturels ou traditionnels et des autres genres de spectacles culturels des immigrants sont supérieurs à ceux des non-immigrants, mais leurs taux d’assistance aux spectacles de théâtre et de musique populaire sont inférieurs.

Lorsqu’il y a des différences entre les anciens et les nouveaux immigrants, ces derniers (soit ceux arrivés entre 2006 et 2016) ont davantage tendance à avoir des taux de fréquentation plus élevés. Le taux général de fréquentation des arts des nouveaux immigrants est de 90 % alors qu’il est de 82 % chez les anciens immigrants. Il y a des écarts semblables dans cinq des huit autres activités de fréquentation des arts.

Autres groupes démographiques

D’autres groupes démographiques, comme ceux définis par la langue maternelle ou la présence ou absence d’enfants dans le ménage, ont un taux général de fréquentation des arts semblable tout en ayant des taux qui divergent pour certaines activités artistiques.

Création ou interprétation artistique : certaines tendances ne suivent pas le taux général de fréquentation des arts

Contrairement à la tendance générale de fréquentation des arts, la participation à des activités de création ou d’interprétation artistique est très semblable à la moyenne nationale (50 %), peu importe le niveau de revenu familial. Même si les répondants en milieu urbain ont tendance à avoir des taux de fréquentation des arts supérieurs à ceux des répondants en milieu rural, le taux de participation aux activités de création ou d’interprétation artistique de ces deux groupes est semblable.

Les études qui s’intéressent uniquement à l’assistance à des manifestations artistiques ne saisiraient pas ces nuances de la participation aux arts.

Analyse intersectionnelle de la participation aux arts des femmes et des Canadiens racialisés

Le rapport propose une analyse intersectionnelle peu courante de la participation aux arts des femmes et des Canadiennes et Canadiens racialisés.

Le rapport examine les taux de participation aux arts des femmes racialisées, immigrantes ou ayant un revenu particulièrement faible ou élevé. Le handicap et l’orientation sexuelle peuvent également servir de variables dans une analyse intersectionnelle, mais il n’y a pas de données à ce sujet dans l’ensemble de données.

Il n’y a pas de tendance générale de participation aux arts pour les femmes racialisées, comparativement aux femmes non racialisées ou aux hommes racialisés. Ainsi, le taux général de participation aux arts est semblable pour les femmes racialisées et non racialisées (90 % et 87 % respectivement), ainsi qu’entre les femmes racialisées et les hommes racialisés (90 % et 86 % respectivement). Les taux de fréquentation des spectacles de musique classique sont également semblables (19 % pour les femmes racialisées, 16 % pour les femmes non racialisées et 18 % pour les hommes racialisés).

Il n’y a pas non plus de tendance générale de participation aux arts chez les immigrantes, comparativement aux femmes non immigrantes ou aux hommes immigrants. Le taux général de fréquentation des arts est de 84 % pour les immigrantes et les immigrants et de 88 % pour les non-immigrantes.

Les écarts entre les taux de participation aux arts sont très marqués entre les familles ayant le revenu le plus et le moins élevé. Ainsi, le taux général de fréquentation des arts est de 95 % chez les femmes des familles au revenu le plus élevé (125 000 $ et plus), mais il n’atteint que 77 % chez les femmes des familles à revenu inférieur à 25 000 $. (Les hommes dans les familles à faible revenu ont également un taux général de participation aux arts relativement faible : 77 %.)

La fiabilité des données limite l’analyse intersectionnelle des Canadiens racialisés comparativement aux immigrants racialisés et aux non-immigrants, et elle n’a pas permis de dégager des tendances constantes.

Découvrez d’autres constatations démographiques de la participation aux arts

Le rapport complet comprend beaucoup de détails au sujet des facteurs démographiques de la participation aux activités artistiques suivantes :

• Fréquentation générale des arts
• Galeries d’art publiques
• Spectacles de théâtre ou d’humour
• Spectacles de musique classique
• Spectacles de musique populaire
• Spectacles culturels ou traditionnels
• Festivals artistiques ou culturels
• Création et interprétation artistique

Les tableaux en annexe renferment le détail de la participation à ces activités, ainsi que la fréquentation des cinémas et la catégorie attrape-tout « autres types de spectacles culturels ».

 

Le précédent rapport de la série Regards statistiques sur les arts a constaté que la quasi-totalité des Canadiennes et Canadiens de 15 ans et plus avait participé à une activité artistique, culturelle ou patrimoniale en 2016 (100 %, ou 99,5 % si l’on arrondit à une décimale). Le rapport reconnaissait qu’il s’agissait là d’un indicateur très vaste, car il comprend notamment les personnes qui ont lu un journal, regardé un film ou écouté de la musique à un moment donné en 2016.

Le présent rapport examine les tendances démographiques autour d’un petit nombre d’activités artistiques, soit :

• la fréquentation des spectacles et festivals artistiques;
• les visites de galeries d’art publiques;
• les activités de création d’interprétation artistique.

Le rapport présente une analyse de onze indicateurs de participation aux arts, soit huit activités de fréquentation des arts, deux indicateurs consolidés de fréquentation des arts et la participation à des activités de création ou d’interprétation artistique.

Les données sont tirées de l’Enquête sociale générale (ESG) de 2016 de Statistique Canada, une enquête en profondeur sur les Canadiennes et Canadiens de 15 ans et plus. L’ESG s’est intéressée à leur participation à des activités artistiques au cours des 12 mois précédents.

Le présent rapport ne propose pas l’évolution de la participation au fil des années, beaucoup de questions sur la participation aux arts et la plupart des questions démographiques de l’ESG ayant changé au fil des années.

L’Enquête sociale générale de 2016 a sondé 9 844 Canadiennes et Canadiens habitant dans une des dix provinces[1], et comprend des réponses recueillies au téléphone et en ligne[2].

Facteurs démographiques

Le rapport examine l’incidence d’une vaste gamme de facteurs démographiques sur les taux de participation aux arts :

• Femmes et hommes
• Personnes autochtones et non autochtones
• Personnes racialisées et non racialisées (basé sur une question de l’enquête portant sur l’identification à des « groupes raciaux ou culturels » des répondants)
• Langues maternelles (anglophones, francophones et allophones)
• Francophones hors Québec (les données correspondantes pour les anglophones au Québec ne sont pas fiables, étant donné le faible nombre de ces répondants dans l’échantillon de l’ESG)
• Personnes habitant en milieu rural ou urbain
• Groupes d’âge
• Immigrants et non immigrants
• Niveau de scolarité
• Revenu de la famille
• Présence ou absence d’enfants à la maison
• Affiliation ou non à une religion

L’analyse du présent rapport ne tient pas compte de variables comme le handicap, la surdité et l’orientation sexuelle parce qu’il n’y a pas de données à ce sujet dans l’ensemble de données de l’ESG.

L’annexe 2 renferme le détail des questions démographiques de l’Enquête sociale générale faisant l’objet de ce rapport.

En général, le rapport souligne les écarts d’au moins cinq points de pourcentage ou plus entre les groupes. Les écarts plus petits peuvent s’expliquer par la marge d’erreur de l’ESG. (Il y a des exceptions à cette règle générale de signaler les écarts d’au moins cinq points de pourcentage dans le cas des activités artistiques ayant des taux de fréquentation relativement faibles.)

Le résumé du présent rapport présente les domaines où il y a des tendances dans la participation aux arts, c’est-à-dire, des domaines où il y semble y avoir une incidence démographique sur plusieurs activités différentes de participation aux arts.

Le rapport propose une analyse intersectionnelle de la participation aux arts des femmes et des groupes racialisés ainsi que des caractéristiques démographiques additionnelles lorsque les données sont fiables. L’intersectionnalité est un concept qui « reconnaît que les identités individuelles et les positions sociales sont façonnées par de nombreux facteurs. Parmi ces facteurs, l’âge, les handicaps, l’origine ethnique, l’identité de genre, la religion, l’orientation sexuelle et les antécédents socio-économiques contribuent à former les expériences uniques et les points de vue des individus[3] », notamment les expériences de participation aux arts et les obstacles à cette participation.

Les taux de participation aux arts des femmes dans le présent rapport sont croisés avec ceux des membres de groupes racialisés (ou non), d’immigrants et de non-immigrants, et de femmes dans des familles à revenu faible et élevé. Il y a au moins 450 répondants à l’ESG pour chaque tabulation croisée. D’autre part, une analyse intersectionnelle des taux de participation aux arts des femmes autochtones ne produirait pas de résultats fiables (car il y a moins de 200 répondantes).

Les taux de participation aux arts des répondants racialisés sont croisés avec ceux des répondants immigrants et non immigrants (au moins 384 répondants dans chaque ventilation). Les tabulations croisées des répondants racialisés selon le niveau de scolarité ou de revenu ne sont pas fiables (il y moins de 200 répondants dans de nombreuses ventilations).

Questions sur la participation aux arts en 2016

L’Enquête sociale générale de 2016 a interrogé les Canadiennes et Canadiens au sujet des formes suivantes de fréquentation des arts :

• Visiter une galerie d’art publique ou un musée d’art (y compris les visites d’expositions spéciales)
• Assister à un spectacle sur scène comme une pièce dramatique, une comédie musicale, un souper-théâtre ou un spectacle d’humour
• Assister à un spectacle de musique populaire
• Assister à un spectacle de musique classique ou symphonique
• Assister à un festival culturel ou artistique (comme un festival de film, de jazz, de folk ou d’humour)
• Assister à des spectacles de musique, de danse ou de théâtre culturels ou traditionnels, par exemple, des peuples autochtones, chinois, ou ukrainiens
• Assister à tout autre genre de spectacle culturel
• Aller au cinéma

Le présent rapport réunit les réponses à certaines questions de l’ESG en indicateurs phares comme la fréquentation générale des arts et l’assistance aux spectacles ou festivals artistiques. Il comprend une analyse des facteurs démographiques de l’assistance à de nombreuses activités artistiques. Bien que ce rapport ne s’y attarde pas, des statistiques sur l’assistance à la catégorie attrape-tout « autres spectacles culturels » et sur la fréquentation des cinémas figurent dans les tableaux détaillés à l’annexe 1.

L’ESG de 2016 ne comportait pas de questions portant expressément sur les spectacles de danse ou d’opéra ainsi que sur les soirées littéraires ou de poésie. Il est possible que ces activités aient été incluses dans les « autres types de spectacles culturels ».

Pour la première fois, l’ESG de 2016 a demandé aux répondants s’ils avaient créé ou interprété une œuvre artistique, ce que le questionnaire décrit comme une « participation active » aux huit activités suivantes :

• « Faire de la musique (p. ex., chanter, jouer d’un instrument ou remixer de la musique)
• Faire du théâtre (p. ex., acteur/actrice, faire de la narration ou faire de la comédie)
• Audiovisuel et multimédia (p. ex., créer des films, de l’animation ou des vidéos)
• La danse (p. ex., la danse sociale lors de représentations ou en tant que chorégraphe)
• Les arts visuels (p. ex., la peinture, la photographie, la sculpture ou le dessin)
• Des activités artisanales (p. ex., la couture, le scrapbooking, le travail du bois, des métaux ou la poterie)
• L’écriture (p. ex., la poésie, des pièces de théâtre, des histoires, des éditoriaux et des commentaires)[4]»
• Autres activités de participation (précisées par les répondants)

Éléments importants de l’Enquête sociale générale

Même si l’ESG comporte des questions portant sur la fréquence de la participation, en général, les personnes ne sont comptées qu’une seule fois par activité, peu importe le nombre de fois qu’elles ont pu y participer. Par conséquent, ce rapport propose des estimations de la participation des Canadiennes et Canadiens aux activités culturelles et non de l’assistance totale à ces activités.  Les questions de l’ESG ne sont pas assez spécifiques pour établir des estimations fiables de l’assistance totale.

Les données comprennent les activités des Canadiennes et Canadiens hors de leur province ou du pays et excluent celles des étrangers en visite au Canada. Ainsi, les informations sur les visites de galeries d’art portent sur le nombre et la proportion de Canadiennes et de Canadiens qui ont visité au moins une galerie d’art (n’importe où) au cours de l’année de l’enquête. Elles n’indiquent pas le nombre total de visites aux galeries d’art et aux musées d’art au Canada.

Les données de ce rapport ont été corrigées pour l’absence de réponse. Autrement dit, les réponses « ne sait pas » ou « sans réponse » sont exclues des résultats. La supposition implicite est que les personnes qui n’ont pas rempli tout le questionnaire ou qui n’ont pas répondu à une question en particulier ont participé aux activités dans la même proportion que celles qui ont répondu.

 

Presque neuf personnes sur dix au Canada ont participé à une activité artistique en 2016 (86 % de la population de 15 ans et plus). Ces activités comprennent les visites de galeries d’art (39 %), l’assistance aux spectacles ou festivals artistiques (68 %) et le visionnement de films dans un cinéma (71 %). La figure 1 fournit de plus amples détails, y compris une ventilation des six activités comprises dans les « spectacles ou festivals artistiques ».

Une analyse des facteurs démographiques de la fréquentation générale des arts indique que de nombreux groupes démographiques ont des taux très semblables à la moyenne nationale (86 %) :

• Femmes (87 %) et hommes (85 %).
• Répondants autochtones (84 %) et non autochtones (86 %).
• Personnes de groupes racialisés (88 %) et non racialisés (86 %).
• Répondants immigrants (84 %) et non immigrants (87 %). Toutefois, le taux de fréquentation des arts des nouveaux immigrants (90 % pour ceux arrivés entre 2006 et 2016) est supérieur à celui des anciens immigrants (82 % pour ceux arrivés avant 2006).
• Les ménages ayant des enfants à la maison (89 %) et ceux sans enfant (85 %)

La figure 2 illustre ces similitudes.

Les taux de fréquentation des arts sont plus élevés chez les jeunes (qui ont presque tous assisté à une activité artistique en 2016), la majorité anglophone hors Québec, les personnes ayant un niveau élevé d’études ou de revenu, celles qui habitent dans les grands centres urbains et celles sans affiliation religieuse :

• Les personnes dont l’anglais est la langue maternelle (88 %), comparativement aux francophones (84 %) et aux allophones (83 %).
• La majorité anglophone hors Québec (88 %), comparativement aux francophones hors Québec (83 %).
• Les jeunes de 15 à 24 ans (97 %) et les personnes de 25 à 44 ans (93 %), comparativement à celles de 45 à 64 ans (84 %) et aux personnes âgées de 65 ans et plus (70 %).
• Les personnes qui ont un niveau de scolarité élevé :
  • 95 % pour les titulaires d’un diplôme ou certificat universitaire supérieur au baccalauréat.
  • 94 % pour les titulaires d’un baccalauréat (B.A., B.Sc., LL.B.).
  • 93 % pour les titulaires d’un diplôme ou certificat universitaire inférieur au baccalauréat.
  • 90 % pour les titulaires d’un certificat ou diplôme d’un collège, cégep ou autre établissement non universitaire.
  • 82 % pour les titulaires d’un diplôme d’une école de métiers.
  • 85 % pour les titulaires d’un diplôme d’études secondaires ou son équivalent.
  • 69 % pour les gens qui n’ont pas un diplôme d’études secondaires ou son équivalent.
• Les Canadiennes et Canadiens dans les familles à revenu élevé :
  • 95 % dans les familles ayant un revenu de 125 000 $ et plus.
  • 91 % dans les familles ayant un revenu entre 100 000 $ et 124 999 $.
  • 87 % dans les familles ayant un revenu entre 75 000 $ et 99 999 $.
  • 84 % dans les familles ayant un revenu entre 50 000 $ et 74 999 $.
  • 76 % dans les familles ayant un revenu entre 25 000 $ et 49 999 $.
  • 77 % dans les familles ayant un revenu inférieur à 25 000 $.
• Les répondants qui habitent dans les grands centres de population urbains (87 %), comparativement aux répondants en milieu rural ou dans de petits centres de population (81 %).
• Les Canadiens et les Canadiennes sans affiliation religieuse (90 %), comparativement à ceux et celles avec une affiliation religieuse (85 %).

La figure 3 présente les groupes démographiques ayant un écart d’au moins 5 % par rapport au taux de fréquentation général des arts.

Fréquentation des arts par les femmes et les répondants racialisés

Comme indiqué précédemment, le taux général de fréquentation des arts des femmes est de 87 %. Un examen intersectionnel des taux de fréquentation des arts des femmes révèle ceci :

• Le taux de fréquentation des arts des femmes racialisées est semblable à celui des femmes non racialisées (90 % vs 87 %).
• Les immigrantes sont à peu près aussi susceptibles que les non-immigrantes à assister à des manifestations artistiques (84 % vs 88 %).
• Les femmes des familles à faible revenu ont des taux de fréquentation des arts nettement inférieurs à ceux des femmes des familles à revenu élevé (77 % des femmes des familles de moins de 25 000 $ et 79 % de celles des familles de 25 000 $ à 49 999 $, comparativement à 92 % des femmes des familles de 100 000 $ à 124 999 $ et à 95 % de celles des familles de 125 000 $ et plus).

Reflet de la similitude du taux général de fréquentation des arts des femmes (87 %) et des hommes (85 %), les taux de fréquentation des arts des femmes sont semblables à ceux des hommes dans de tous les groupes démographiques.

Les répondants racialisés sont aussi susceptibles (88 %) que les répondants non racialisés (86 %) d’assister à des manifestations artistiques. Une analyse intersectionnelle des taux de fréquentation des arts des répondants racialisés révèle ceci :

• Les immigrants racialisés ont des taux de fréquentation des arts semblables à ceux des immigrants non racialisés (85 % vs 83 %).
• Les non-immigrants racialisés sont plus susceptibles que les non-immigrants non racialisés d’assister à des manifestations artistiques (92 % vs 86 %).

Une analyse intersectionnelle des répondants racialisés selon le revenu n’est pas possible, étant donné le petit nombre de répondants dans chaque catégorie de revenu et de scolarité (moins de 250 répondants par catégorie) de l’ESG.

 

En 2016, environ trois quarts des Canadiennes et Canadiens ont assisté à une activité artistique, si l’on ne compte pas les visites au cinéma (73 % de la population de 15 ans ou plus[5]).

Les résultats de l’analyse des facteurs démographiques de la fréquentation des arts excluant les cinémas sont très semblables à l’analyse de la fréquentation des arts incluant les cinémas. Comme l’indique la figure 4, le taux de fréquentation des arts (sans les cinémas) de nombreux groupes démographiques est très semblable à la moyenne nationale (73 %) :

• Répondants autochtones (72 %) et non autochtones (73 %).
• Personnes de groupes racialisés (74 %) et non racialisés (73 %).
• Répondants immigrants (70 %) et non immigrants (74 %) Toutefois, le taux de fréquentation des arts des nouveaux immigrants (79 % pour ceux arrivés entre 2006 et 2016) est très supérieur à celui des anciens immigrants (67 % pour ceux arrivés avant 2006).
• Les personnes dont l’anglais est la langue maternelle (74 %), les francophones (70 %) et les allophones (70 %).
• Les ménages ayant des enfants à la maison (74 %) et ceux sans enfant (72 %).

Les taux de fréquentation des arts sont plus élevés chez les femmes, les jeunes, la majorité anglophone à l’extérieur du Québec, les Canadiennes et Canadiens ayant un niveau élevé de scolarité ou de revenu, les personnes qui habitent dans les grands centres urbains et les personnes sans affiliation religieuse :

• Femmes (75 %) et hommes (70 %).
• Les jeunes de 15 à 24 ans (82 %) et les personnes de 25 à 44 ans (78 %), comparativement à celles de 45 à 64 ans (71 %) et les personnes âgées de 65 ans et plus (61 %).
• La majorité anglophone hors Québec (75 %), comparativement à la minorité francophone hors Québec (70 %).
• Les personnes qui ont un niveau de scolarité élevé :
  • 87 % pour les titulaires d’un diplôme ou certificat universitaire d’études supérieures.
  • 84 % pour les titulaires d’un baccalauréat (B.A., B.Sc., LL.B.).
  • 81 % pour les titulaires d’un diplôme ou certificat universitaire inférieur au baccalauréat.
  • 76 % pour les titulaires d’un certificat ou diplôme d’un collège, cégep ou autre établissement non universitaire.
  • 65 % pour les titulaires d’un diplôme d’une école de métiers.
  • 69 % pour les titulaires d’un diplôme d’études secondaires ou son équivalent.
  • 54 % pour les gens qui n’ont pas un diplôme d’études secondaires ou son équivalent.
• Les Canadiennes et Canadiens dans les familles à revenu élevé :
  • 81 % dans les familles ayant un revenu de 125 000 $ et plus.
  • 79 % dans les familles ayant un revenu entre 100 000 $ et 124 999 $.
  • 73 % dans les familles ayant un revenu entre 75 000 $ et 99 999 $.
  • 69 % dans les familles ayant un revenu entre 50 000 $ et 74 999 $.
  • 62 % dans les familles ayant un revenu entre 25 000 $ et 49 999 $.
  • 66 % dans les familles ayant un revenu inférieur à 25 000 $.
• Les répondants qui habitent dans les grands centres de population urbains (74 %), comparativement aux répondants en milieu rural ou des petits centres de population (67 %).
• Les Canadiens et les Canadiennes sans affiliation religieuse (77 %), comparativement à ceux avec une affiliation religieuse (72 %).

La figure 5 présente les groupes démographiques dont le taux de fréquentation des arts (sans les cinémas) présente un écart d’au moins 5 %.

Fréquentation des arts (sans les cinémas) par les femmes et les répondants racialisés

Comme indiqué précédemment, le taux de fréquentation des arts (sans les cinémas) des femmes est de 75 %. Un examen intersectionnel des taux de fréquentation des arts (sans les cinémas) des femmes révèle ceci :

• Les femmes racialisées ont des taux de fréquentation des arts semblables à ceux des femmes non racialisées (78 % vs 75 %).
• Les immigrantes sont moins susceptibles que les non-immigrantes d’assister à des manifestations artistiques (71 % vs 77 %).
• Les femmes des familles à faible revenu ont des taux de fréquentation des arts nettement inférieurs à ceux des femmes des familles à revenu élevé (67 % des femmes des familles de moins de 25 000 $ et 65 % de celles des familles de 25 000 $ à 49 999 $, comparativement à 80 % des femmes des familles de 100 000 $ à 124 999 $ et 84 % de celles des familles de 125 000 $ et plus).

Reflet du taux général de fréquentation des arts plus élevé des femmes (75 %) que des hommes (70 %), la fréquentation est également plus courante chez les femmes racialisées et non racialisées que chez les hommes (78 % des femmes racialisées vs 70 % des hommes racialisés; 75 % des femmes non racialisées vs 70 % des hommes non racialisés).

Toutefois, tel n’est pas le cas de tous les groupes démographiques. Les immigrantes et les immigrants assistent à des manifestations artistiques autres que le cinéma dans des proportions semblables (71 % et 69 % respectivement). Les femmes non immigrantes sont plus susceptibles d’assister à une manifestation artistique autre qu’un cinéma que les hommes non-immigrants (77 % vs 71 %).

Les taux de fréquentation des arts des femmes et des hommes des familles de moins de 25 000 $ sont tous deux peu élevés (67 % et 65 %). Toutefois, celui des femmes des familles de 25 000 $ à 49 999 $ est plus élevé que celui des hommes (65 % vs 58 %).

Les taux de fréquentation des arts des femmes et des hommes des familles de 100 000 $ à 124 999 $ sont semblables (80 % et 77 %). Le taux des femmes est supérieur à celui des hommes des familles de 125 000 $ et plus (84 % vs 79 %).

Les répondants racialisés sont aussi susceptibles (74 %) que les répondants non racialisés (73 %) d’assister à des manifestations artistiques autres qu’aller au cinéma. Une analyse intersectionnelle des taux de fréquentation des arts des répondants racialisés[6] révèle ceci :

• Les immigrants racialisés ont des taux de fréquentation des arts semblables à ceux des immigrants non racialisés (68 % vs 71 %).
• Les non-immigrants racialisés sont plus susceptibles que les non-immigrants non racialisés d’assister à des manifestations artistiques (83 % vs 73 %).

 

En 2016, 39 % des Canadiens et des Canadiennes de 15 ans et plus ont visité une galerie d’art publique ou un musée d’art, expositions spéciales incluses[7].

Le taux de fréquentation des galeries d’art de quelques groupes démographiques est très semblable à la moyenne nationale (39 %) :

• Femmes (41 %) et hommes (37 %).
• Personnes de groupes racialisés (42 %) et non racialisés (39 %).
• Répondants immigrants (41 %) et non immigrants (39 %) Toutefois, le taux de fréquentation des galeries d’art des nouveaux immigrants (49 % chez ceux arrivés entre 2006 et 2016) est très supérieur à celui des anciens immigrants (38 % chez ceux arrivés avant 2006).
• La majorité anglophone hors Québec (41 %) et la minorité francophone hors Québec (40 %).
• Les ménages ayant des enfants à la maison (38 %) et ceux sans enfant (40 %).

La figure 6 illustre ces similitudes.

Il y a un écart d’au moins 5 % dans le taux de fréquentation des galeries d’art pour de nombreux groupes démographiques fondés sur l’origine autochtone, l’âge, la langue maternelle, le niveau de scolarité, le milieu rural ou urbain et l’affiliation religieuse, notamment des taux de fréquentation plus élevés pour les groupes suivants :

• Répondants autochtones (39 %) vs répondants non autochtones (31 %).
• Anglophones (40 %) et allophones (39 %) vs francophones (34 %).
• Les jeunes de 15 à 24 ans (48 %) et les 25 à 44 ans (42 %), comparativement aux 45 à 64 ans (37 %) et aux personnes âgées de 65 ans et plus (31 %).
• Les personnes qui ont un niveau de scolarité élevé :
  • 61 % pour les titulaires d’un diplôme ou certificat universitaire supérieur au baccalauréat.
  • 53 % pour les titulaires d’un baccalauréat (B.A., B.Sc., LL.B.).
  • 53 % pour les titulaires d’un diplôme ou certificat universitaire inférieur au baccalauréat.
  • 40 % pour les titulaires d’un certificat ou diplôme d’un collège, cégep ou autre établissement non universitaire.
  • 28 % pour les titulaires d’un diplôme d’une école de métiers.
  • 32 % pour les titulaires d’un diplôme d’études secondaires ou son équivalent.
  • 21 % pour les gens qui n’ont pas un diplôme d’études secondaires ou son équivalent.
• Les Canadiennes et Canadiens dans les familles à revenu élevé :
  • 48 % dans les familles ayant un revenu de 125 000 $ et plus.
  • 41 % dans les familles ayant un revenu entre 100 000 $ et 124 999 $.
  • 41 % dans les familles ayant un revenu entre 75 000 $ et 99 999 $.
  • 33 % dans les familles ages ayant un revenu entre 50 000 $ et 74 999 $.
  • 31 % dans les familles ayant un revenu entre 25 000 $ et 49 999 $.
  • 35 % dans les familles ayant un revenu inférieur à 25 000 $.
• Les répondants des grands centres de population urbains (40 %) vs les répondants en milieu rural ou des petits centres de population (32 %).
• Les Canadiens et les Canadiennes sans affiliation religieuse (45 %) vs ceux et celles avec une affiliation religieuse (37 %).

Fréquentation des arts par les femmes et les répondants racialisés

Comme indiqué précédemment, le taux de fréquentation des galeries d’art des femmes est de 41 %. Un examen intersectionnel des taux de fréquentation des galeries d’art des femmes révèle ceci :

• Le taux de fréquentation des galeries d’art des femmes racialisées est supérieur à celui des femmes non racialisées (45 % vs 40 %).
• Les immigrantes sont à peu près aussi susceptibles que les non-immigrantes à visiter une galerie d’art (42 % vs 41 %).
• Les femmes des familles à faible revenu ont des taux de fréquentation des galeries d’art inférieurs à ceux des femmes des familles à revenu élevé (39 % des femmes des familles de moins de 25 000 $ et 35 % de celles des familles de 25 000 $ à 49 999 $, comparativement à 45 % des femmes des familles de 100 000 $ à 124 999 $ et à 49 % de celles des familles de 125 000 $ et plus).

Bien que les taux de fréquentation des galeries d’art des femmes (41 %) et des hommes (37 %) soient comparables, ces visites sont une activité plus courante chez les femmes racialisées (45 %) que chez les hommes racialisés (38 %). Toutefois, le taux des femmes non racialisées (40 %) est semblable à celui des hommes non racialisés (37 %).

Les immigrantes et les immigrants ont autant tendance à visiter une galerie d’art (42 % chez les femmes et 39 % chez les hommes). Les non-immigrantes (41 %) sont plus susceptibles que les non-immigrants (36 %) de visiter une galerie d’art.

Le taux de fréquentation des galeries d’art des femmes est nettement supérieur à celui des hommes dans les familles de moins de 25 000 $ (39 % chez les femmes vs 30 % chez les hommes) et de 25 000 $ à 49 999 $ (35 % chez les femmes et 27 % chez les hommes).

Dans les familles à revenu élevé, le taux de fréquentation des galeries d’art des femmes est plus élevé que celui des hommes des familles de 100 000 $ à 124 999 $ (45 % vs 37 %), tout en étant semblable dans les familles de 125 000 $ et plus (49 % et 46 %).

Les répondants racialisés sont aussi susceptibles (42 %) que les répondants non racialisés (39 %) de visiter une galerie d’art publique. Une analyse intersectionnelle des taux de fréquentation des galeries d’art des répondants racialisés[8] révèle ceci :

• Le taux de fréquentation des galeries d’art des immigrants racialisés est très supérieur à celui des immigrants non racialisés (38 % vs 45 %).
• Les non-immigrants racialisés sont beaucoup plus susceptibles que les non-immigrants non racialisés de visiter une galerie d’art (48 % vs 38 %).

 

En 2016, 40 % des Canadiens et des Canadiennes ont assisté à un spectacle de théâtre ou d’humour (comme une pièce dramatique, une comédie musicale, un souper-théâtre ou un spectacle d’humour) autrement que dans le cadre d’un festival[9]).

Relativement peu de groupes démographiques ont un taux d’assistance aux spectacles de théâtre ou d’humour très semblables à la moyenne nationale (40 %) :

• Répondants autochtones (36 %) et non autochtones (40 %).
• La majorité anglophone hors Québec (45 %), comparativement à la minorité francophone hors Québec (41 %).
• Les ménages ayant des enfants à la maison (38 %) et ceux sans enfant (41 %).
• Les Canadiens et les Canadiennes sans affiliation religieuse (41 %) ainsi que ceux et celles avec une affiliation religieuse (39 %).

De nombreux groupes ont un écart d’au moins 5 % dans leur taux d’assistance aux spectacles de théâtre ou d’humour, dont bon nombre correspondent aux tendances générales de fréquentation des arts, comme on peut le constater à la figure 8 :

• Les femmes ont plus tendance à assister à des spectacles de théâtre ou d’humour que les hommes.
• Les jeunes de 15 à 24 ans sont plus susceptibles d’assister à des spectacles de théâtre ou d’humour que les gens des autres groupes d’âge.
• L’assistance aux spectacles de théâtre ou d’humour augmente considérablement avec le revenu et le niveau de scolarité.
• Les répondants dans les grands centres de population urbains ont plus tendance à assister à ces spectacles que ceux en milieu rural et dans les petits centres de population.

On constate certaines différences dans l’assistance aux spectacles de théâtre ou d’humour que l’on ne retrouve pas dans bon nombre des autres activités artistiques :

• Les Canadiens et les Canadiennes des groupes racialisés ont moins tendance à assister à ces spectacles que ceux des groupes non racialisés (35 % vs 41 %).
• Les répondants immigrants ont moins tendance à assister à ces spectacles que les non-immigrants (33 % vs 42 %). Le taux d’assistance aux spectacles de théâtre et d’humour des nouveaux immigrants (34 % chez ceux arrivés entre 2006 et 2016) est inférieur à celui des anciens immigrants (32 % chez ceux arrivés avant 2006).
• Les anglophones (46 %) ont beaucoup plus tendance à assister à des spectacles de théâtre ou d’humour que les francophones (32 %) et les allophones (également 32 %).

Assistance à des spectacles de théâtre ou d’humour par les femmes et les répondants racialisés

Comme indiqué précédemment, le taux d’assistance aux spectacles de théâtre ou d’humour des femmes est de 42 %. Un examen intersectionnel des taux d’assistance aux spectacles de théâtre ou d’humour des femmes révèle ceci :

• Le taux d’assistance aux spectacles de théâtre ou d’humour des femmes racialisées est inférieur à celui des femmes non racialisées (36 % vs 44 %).
• Les immigrantes sont beaucoup moins susceptibles que les non-immigrantes d’assister à des spectacles de théâtre ou d’humour (35 % vs 45 %).
• Les femmes des familles à faible revenu ont des taux d’assistance aux spectacles de théâtre ou d’humour nettement inférieurs à ceux des femmes des familles à revenu élevé (30 % des femmes des familles de moins de 25 000 $ et 36 % de celles des familles de 25 000 $ à 49 999 $, comparativement à 45 % des femmes des familles de 100 000 $ à 124 999 $ et à 51 % de celles des familles de 125 000 $ et plus).

Bien que le taux d’assistance aux spectacles de théâtre ou d’humour soit plus élevé chez les femmes (43 %) que chez les hommes (37 %), il est semblable chez les femmes racialisées (36 %) et les hommes racialisés (34 %). Toutefois, le taux des femmes non racialisées (44 %) est supérieur à celui des hommes non racialisés (38 %).

Les immigrantes et les immigrants assistent à des spectacles de théâtre ou d’humour dans des proportions semblables (35 % des femmes et 31 % des hommes). Les non-immigrantes (45 %) sont plus susceptibles que les non-immigrants (39 %) d’assister à des spectacles de théâtre ou d’humour.

Les femmes dans les familles de moins de 25 000 $ assistent à des spectacles de théâtre ou d’humour dans la même proportion que les hommes (30 % dans les deux cas), mais elles sont plus nombreuses à le faire dans les familles de 25 000 $ à 49 999 $ (36 % chez les femmes et 28 % chez les hommes).

Dans les familles à revenu plus élevé, le taux d’assistance des femmes est plus élevé que celui des hommes dans les familles de 100 000 $ à 124 999 $ (45 % vs 39 %), tout en étant semblable dans les familles de 125 000 $ et plus (51 % et 47 %).

Les répondants racialisés sont moins susceptibles (35 %) que les répondants non racialisés (41 %) d’assister à des spectacles de théâtre ou d’humour. Une analyse intersectionnelle des taux d’assistance aux spectacles de théâtre ou d’humour des répondants racialisés9F[10] révèle ceci :

• Le taux d’assistance aux spectacles de théâtre ou d’humour des immigrants racialisés est inférieur à celui des immigrants non racialisés (29 % vs 39 %).
• Le taux des non-immigrants racialisés est supérieur à celui des non-immigrants non racialisés (47 % vs 41 %).

 

En 2016, 16 % des Canadiens et des Canadiennes de 15 ans et plus ont assisté à des spectacles de musique classique autres que dans le cadre d’un festival[11].

Le taux d’assistance aux spectacles de musique classique de nombreux groupes démographiques[12] se situe dans une plage de 3 %, comme l’indique la figure 9 :

• Femmes (17 %) et hommes (14 %).
• Répondants immigrants (18 %) et non immigrants (15 %). Le taux d’assistance aux spectacles de musique classique des nouveaux immigrants (19 % chez ceux arrivés entre 2006 et 2016) est semblable à celui des anciens immigrants (18 % chez ceux arrivés avant 2006).
• Anglophones (15 %), francophones (14 %) et allophones (17 %).
• La majorité anglophone (15 %) et la minorité francophone hors Québec (16 %).
• Différents groupes d’âge, bien que le taux soit légèrement plus faible chez les 45 à 64 ans (14 %) que chez les 65 ans et plus (18 %). (Ceci diffère de la tendance générale de taux de fréquentation supérieurs chez les jeunes Canadiennes et Canadiens.)
• Les ménages ayant des enfants à la maison (14 %) et ceux sans enfant (16 %).
• Les gens sans affiliation religieuse (18 %) et ceux avec une affiliation religieuse (15 %). (Ceci diffère de la tendance générale de taux de fréquentation nettement supérieurs chez les Canadiennes et Canadiens sans affiliation religieuse.)

Le taux d’assistance aux spectacles de musique classique présente un écart de 5 % ou plus chez relativement peu de groupes démographiques :

• Répondants autochtones (16 %) vs répondants non autochtones (11 %).
• Les personnes ayant un niveau élevé de scolarité et de revenu vs ceux ayant un revenu ou un niveau de scolarité inférieur.
• Les répondants des grands centres de population urbains (17 %) vs les répondants en milieu rural ou des petits centres de population (10 %).

Il y un écart moindre de 4 % entre les groupes racialisés (19 %) et non racialisés (15 %).

Assistance à des spectacles de musique classique par les femmes et les répondants racialisés

Comme indiqué précédemment, le taux d’assistance aux spectacles de musique classique des femmes est de 17 %. Un examen intersectionnel des taux d’assistance aux spectacles de musique classique révèle ceci :

• Le taux d’assistance aux spectacles de musique classique des femmes racialisées et non-racialisées est semblable (19 % et 16 %).
• Les immigrantes sont plus susceptibles que les non-immigrantes d’assister à des spectacles de musique classique (21 % vs 16 %).
• Les femmes des familles à faible revenu assistent légèrement moins à des spectacles de musique classique que les femmes des familles à revenu élevé (15 % des femmes des ménages de moins de 25 000 $ et 14 % de celles des familles de 25 000 $ à 49 999 $, comparativement à 18 % des femmes des familles de 100 000 $ à 124 999 $ et à 19 % de celles des familles de 125 000 $ et plus).

Reflet du taux général d’assistance aux spectacles de musique classique par les femmes (17 %) et les hommes (14 %), les taux d’assistance des femmes racialisées et des hommes racialisés (19 % et 18 %) sont semblables, tout comme ceux des femmes non racialisées et des hommes non racialisés (16 % et 13 %).

Les immigrantes sont plus susceptibles d’assister à des spectacles de musique classique que les immigrants (21 % des femmes vs 16 % des hommes). Les non-immigrantes et les non-immigrants assistent à des spectacles de musique classique dans des proportions semblables (16 % et 14 %).

Les femmes et les hommes dans les familles de moins de 25 000 $ assistent à des spectacles de musique classique dans une proportion semblable (15 % et 14 %). Ces taux sont comparables à ceux des femmes (14 %) et des hommes (11 %) des familles de 25 000 $ à 49 999 $.

Dans les familles à revenu élevé, le taux d’assistance aux spectacles de musique classique des femmes (18 %) est légèrement supérieur à celui des hommes (14 %) dans les familles de 100 000 $ à 124 999 $, tout en étant semblable dans les familles de 125 000 $ et plus (19 % et 18 %).

Les répondants racialisés sont légèrement moins susceptibles (19 %) que les répondants non racialisés (15 %) d’assister à des spectacles de musique classique. Une analyse intersectionnelle des taux d’assistance aux spectacles de musique classique des répondants racialisés12F[13] révèle ceci :

• Le taux d’assistance aux spectacles de musique classique des immigrants racialisés est inférieur à celui des immigrants non racialisés (16 % vs 22 %).
• Les non-immigrants racialisés ont un taux d’assistance aux spectacles de musique classique supérieur à celui des non-immigrants non racialisés (23 % vs 14 %).

 

En 2016, 42 % des Canadiennes et Canadiens ont assisté à un spectacle de musique populaire autre que dans le cadre d’un festival[14].

Le taux d’assistance aux spectacles de musique populaire de relativement peu de groupes démographiques est semblable à la moyenne nationale (42 %), y compris trois groupes démographiques pour lesquels il y a des écarts importants pour la plupart des autres activités artistiques :

• Femmes (44 %) et hommes (41 %).
• Répondants autochtones et non autochtones (42 % chacun).
• Les répondants des grands centres urbains (43 %) et les répondants en milieu rural ou des petits centres de population (39 %).

Le taux d’assistance aux spectacles de musique populaire des ménages avec ou sans enfants est presque le même (42 % et 43 %, respectivement).

Le taux d’assistance aux spectacles de musique populaire de nombreux groupes démographiques présente un écart d’au moins 5 %, certains correspondant aux tendances générales de fréquentation des arts, comme on peut le constater à la figure 10 :

• Les jeunes de 15 à 24 ans sont plus susceptibles d’assister à des spectacles de musique populaire que les gens des autres groupes d’âge.
• L’assistance aux spectacles de musique populaire augmente considérablement avec le revenu et le niveau de scolarité.
• Les Canadiens et les Canadiennes sans affiliation religieuse ont plus tendance à assister à ces spectacles que ceux et celles avec une affiliation religieuse.

L’écart que l’on constate dans l’assistance aux spectacles de musique populaire n’est pas présent dans beaucoup d’autres activités artistiques :

• Les répondants racialisés ont moins tendance à assister à ces spectacles que les répondants non racialisés (36 % vs 44 %).
• Les répondants immigrants ont moins tendance à assister à ces spectacles que les répondants non immigrants (32 % vs 45 %). Le taux d’assistance aux spectacles de musique populaire des nouveaux immigrants est supérieur (36 % pour les immigrants arrivés entre 2006 et 2016) à celui des anciens immigrants (31 % pour ceux arrivés avant 2006).
• Les anglophones (47 %) ont beaucoup plus tendance à assister à des spectacles de musique populaire que les francophones (38 %) et les allophones (32 %).
• Les répondants de la majorité anglophone hors Québec (47 %) sont beaucoup plus susceptibles d’assister à des spectacles de musique populaire que les membres des minorités francophones hors Québec (41 %).

Assistance aux spectacles de musique populaire par les femmes et les répondants racialisés

Comme indiqué précédemment, le taux d’assistance aux spectacles de musique populaire des femmes est de 44 %. Un examen intersectionnel des taux d’assistance aux spectacles de musique populaire des femmes révèle ceci :

• Le taux d’assistance aux spectacles de musique populaire des femmes racialisées est inférieur à celui des femmes non racialisées (36 % vs 46 %).
• Les immigrantes ont beaucoup moins tendance que les non-immigrantes à assister à des spectacles de musique populaire (31 % vs 48 %).
• Les femmes des familles à faible revenu assistent moins à des spectacles de musique populaire que les femmes des familles à revenu élevé (37 % des femmes des familles de moins de 25 000 $ et 35 % de celles des familles de 25 000 $ à 49 999 $, comparativement à 45 % des femmes des familles de 100 000 $ à 124 999 $ et à 54 % de celles des familles de 125 000 $ et plus).

Reflet du taux général d’assistance aux spectacles de musique populaire des femmes (41 %) et des hommes (37 %), les femmes racialisées et les hommes racialisés ont le même taux (36 %) et les femmes non racialisées et les hommes non racialisés ont des taux semblables (46 % et 42 %).

Les immigrantes et les immigrants assistent à des spectacles de musique populaire dans des proportions semblables (31 % des femmes et 33 % des hommes). Les non-immigrantes (48 %) sont plus susceptibles que les non-immigrants (43 %) d’assister à des spectacles de musique populaire.

Les femmes et les hommes dans les familles de moins de 25 000 $ assistent à des spectacles de musique populaire dans la même proportion (37 % chacun). Les taux d’assistance des femmes et des hommes des familles de 25 000 $ à 49 999 $ sont semblables (35 % vs 31 %).

Dans les familles à revenu élevé, le taux d’assistance aux spectacles de musique populaire des femmes et des hommes est le même dans les familles de 100 000 $ à 124 999 $ (45 % dans les deux cas), mais celui des femmes (54 %) est supérieur à celui des hommes (48 %) dans les familles de 125 000 $ et plus.

Les répondants racialisés sont moins susceptibles (36 %) que les répondants non racialisés (44 %) d’assister à des spectacles de musique populaire. Une analyse intersectionnelle des taux d’assistance aux spectacles de musique populaire des répondants racialisés[15] révèle ceci :

• Le taux d’assistance aux spectacles de musique populaire des immigrants racialisés est inférieur à celui des immigrants non racialisés (29 % vs 38 %).
• Le taux d’assistance aux spectacles de musique populaire des non-immigrants racialisés est supérieur à celui non-immigrants non racialisés (50 % vs 45 %).

 

En 2016, 20 % des Canadiennes et Canadiens ont assisté à des spectacles de musique, de danse ou de théâtre culturels ou traditionnels, par exemple, des peuples autochtones, chinois, ou ukrainiens[16].

Les taux d’assistance aux spectacles culturels ou traditionnels ne sont pas conformes à bon nombre des tendances générales observées pour les autres activités artistiques. Les femmes sont grosso modo aussi susceptibles d’assister que les hommes (21 % et 19 %, respectivement).

Le revenu de la famille n’est pas un facteur particulièrement important dans l’assistance aux spectacles culturels ou traditionnels, comme on peut le constater :

• 21 % dans les familles ayant un revenu de 125 000 $ et plus.
• 23 % dans les familles ayant un revenu entre 100 000 $ et 124 999 $.
• 20 % dans les familles ayant un revenu entre 75 000 $ et 99 999 $.
• 19 % dans les familles ayant un revenu entre 50 000 $ et 74 999 $.
• 18 % dans les familles ayant un revenu entre 25 000 $ et 49 999 $.
• 23 % dans les familles ayant un revenu inférieur à 25 000 $.

Les ménages sans enfant ou avec des enfants à la maison ont des taux d’assistance aux spectacles culturels ou traditionnels semblables (19 % et 22 %).

Les anglophones en situation majoritaire et les francophones en situation minoritaire hors Québec ont des taux d’assistance très semblables (21 % et 19 %).

Il y a un écart modéré de 4 % entre les habitants en milieu rural et dans les petits centres de population et ceux des grands centres urbains (17 % vs 21 %). L’écart est également modéré entre les gens avec une affiliation religieuse et ceux sans affiliation religieuse (19 % vs 23 %).

Il y a un écart de 5 % ou plus dans certains groupes démographiques qui divergent des tendances générales d’assistance, comme on peut le constater à la figure 11 :

• Les répondants autochtones sont beaucoup plus susceptibles que les répondants non autochtones d’assister à des spectacles culturels ou traditionnels (35 % vs 20 %). Cette constatation n’a rien de surprenant parce que les « peuples autochtones » sont expressément mentionnés dans la question.
• Les répondants des groupes racialisés ont beaucoup plus tendance que les répondants non racialisés à assister (31 % vs 18 %).
• Les immigrants ont beaucoup moins tendance que les non-immigrants à assister à ces spectacles (28 % vs 18 %).
• L’écart entre les taux d’assistance des jeunes et des répondants plus âgés n’est pas aussi marqué que pour de nombreuses autres activités.
• Les allophones ont beaucoup plus tendance à assister à des spectacles culturels ou traditionnels (28 %) que les anglophones (19 %) et les francophones (11 %).

Les écarts importants selon le niveau de scolarité sont conformes aux tendances générales observées pour les autres activités artistiques.

Assistance à des spectacles culturels ou traditionnels par les femmes et les répondants racialisés

Comme indiqué précédemment, le taux d’assistance aux spectacles culturels ou traditionnels des femmes est de 21 %. Un examen intersectionnel des taux d’assistance aux spectacles culturels ou traditionnels des femmes révèle ceci :

• Le taux d’assistance aux spectacles culturels ou traditionnels des femmes racialisées est nettement supérieur à celui des femmes non racialisées (32 % vs 19 %).
• Les immigrantes sont beaucoup plus susceptibles que les non-immigrantes d’assister à des spectacles culturels ou traditionnels (29 % vs 19 %).
• Les femmes des ménages à faible revenu assistent à peu près autant à des spectacles culturels et traditionnels que les femmes des ménages à revenu élevé (23 % des femmes des ménages de moins de 25 000 $ et 18 % de celles des ménages de 25 000 $ à 49 999 $, comparativement à 23 % des femmes des ménages de 100 000 $ à 124 999 $ et à 22 % de celles des ménages de 125 000 $ et plus).

Reflet du taux général d’assistance aux spectacles culturels ou traditionnels par les femmes (21 %) et les hommes (19 %), les taux des femmes racialisées et des hommes racialisés (32 % et 30 %) ainsi que des femmes non racialisées et des hommes non racialisés (19 % et 16 %) divergent peu.

Les immigrantes et les immigrants ont des tendances semblables à assister à des spectacles culturels ou traditionnels (29 % des femmes et 27 % des hommes), tout comme les non-immigrants (19 % des femmes et 17 % des hommes).

Les femmes et les hommes dans les ménages de moins de 25 000 $ assistent à des spectacles culturels ou traditionnels dans la même proportion (23 % chacun), tout comme les femmes et les hommes des ménages de 25 000 $ à 49 999 $ (18 %).

Dans les familles à revenu élevé, le taux d’assistance aux spectacles culturels ou traditionnels des femmes et des hommes est semblable dans les familles de 100 000 $ à 124 999 $ (23 % et 22 %) ainsi qu’entre les femmes (22 %) et les hommes (21 %) des familles de 125 000 $ et plus.

Les répondants racialisés ont beaucoup plus tendance (31 %) à assister à des spectacles culturels ou traditionnels que les répondants non racialisés (18 %). Conformément à cette observation, une analyse intersectionnelle des taux d’assistance aux spectacles culturels ou traditionnels des répondants racialisés[17] révèle ceci :

• Le taux d’assistance aux spectacles culturels ou traditionnels des immigrants racialisés est nettement supérieur à celui des immigrants non racialisés (32 % vs 23 %).
• Le taux d’assistance aux spectacles culturels ou traditionnels des non-immigrants racialisés est nettement supérieur à celui des non-immigrants non racialisés (30 % vs 17 %).

 

En 2016, 31 % de la population de 15 ans et plus a assisté à un festival artistique ou culturel comme un festival de films, de jazz, folk ou d’humour[18].

Certaines tendances démographiques dans les taux de fréquentation des festivals artistiques ou culturels diffèrent des tendances générales de fréquentation des arts. Le taux des femmes et des hommes, par exemple, est le même (31 %), tout comme le taux des ménages avec ou sans enfants (également 31 % pour les deux types de ménages).

Les taux d’assistance à des festivals sont également semblables pour les groupes suivants :

• Les immigrants et non immigrants (34 % et 30 %). Toutefois, on observe un écart entre les nouveaux immigrants (40 %) et les anciens immigrants (33 %).
• Les groupes linguistiques (anglophones 29 %, francophones 29 % et allophones 29 %)
• Les anglophones en situation majoritaire et les francophones en situation minoritaire hors Québec (30 % et 32 %).

Les taux d’assistance à des festivals sont plus élevés chez les non-Autochtones, les membres d’un groupe racialisé, les personnes ayant un niveau élevé de scolarité ou de revenu, les personnes qui habitent dans les grands centres urbains et celles sans affiliation religieuse

• Répondants autochtones (31 %) vs non autochtones (26 %).
• Répondants racialisés (37 %) vs non racialisés (29 %).
• Les jeunes de 15 à 24 ans (38 %) et les 25 à 44 ans (36 %), comparativement aux 45 à 64 ans (30 %) et aux personnes âgées de 65 ans et plus (17 %).
• Les personnes qui ont un niveau de scolarité élevé :
  • 47 % pour les titulaires d’un diplôme ou certificat universitaire supérieur au baccalauréat.
  • 41 % pour les titulaires d’un baccalauréat (B.A., B.Sc., LL.B.).
  • 38 % pour les titulaires d’un diplôme ou certificat universitaire inférieur au baccalauréat.
  • 32 % pour les titulaires d’un certificat ou diplôme d’un collège, cégep ou autre établissement non universitaire.
  • 22 % pour les titulaires d’un diplôme d’une école de métiers.
  • 28 % pour les titulaires d’un diplôme d’études secondaires ou équivalent.
  • 15 % pour les gens qui n’ont pas un diplôme d’études secondaires ou équivalent.
• Les Canadiennes et Canadiens dans les familles à revenu élevé :
  • 37 % dans les familles ayant un revenu de 125 000 $ et plus.
  • 31 % dans les familles ayant un revenu entre 100 000 $ et 124 999 $.
  • 32 % dans les familles ayant un revenu entre 75 000 $ et 99 999 $.
  • 28 % dans les familles ayant un revenu entre 50 000 $ et 74 999 $.
  • 25 % dans les familles ayant un revenu entre 25 000 $ et 49 999 $.
  • 28 % dans les familles ayant un revenu inférieur à 25 000 $.
• Les répondants des grands centres urbains (33 %) vs les répondants en milieu rural ou des petits centres de population (22 %).
• Les Canadiens et les Canadiennes sans affiliation religieuse (36 %), comparativement à ceux et celles avec une affiliation religieuse (29 %).

La figure 12 présente les groupes démographiques ayant un écart d’au moins 5 % dans leur taux d’assistance à des festivals artistiques ou culturels.

Fréquentation des festivals par les femmes et les répondants racialisés

Comme indiqué précédemment, le taux d’assistance à des festivals culturels par les femmes est de 31 %. Une analyse intersectionnelle des taux d’assistance à des festivals artistiques ou culturels des femmes révèle ceci :

• Le taux de fréquentation des festivals par les femmes racialisées est supérieur à celui des femmes non racialisées (39 % vs 29 %).
• Les immigrantes sont plus susceptibles que les non-immigrantes de fréquenter des festivals (35 % vs 29 %).
• Les femmes des familles à faible revenu ont moins tendance à fréquenter des festivals que les femmes des familles à revenu élevé (25 % des femmes des familles de moins de 25 000 $ et 24 % de celles des familles de 25 000 $ à 49 999 $, comparativement à 31 % des femmes des familles de 100 000 $ à 124 999 $ et à 39 % de celles des familles de 125 000 $ et plus).

Reflet de l’observation que les femmes et les hommes ont tendance à fréquenter les festivals dans la même proportion (31 % dans les deux cas), la fréquentation des femmes racialisées et des hommes racialisés est semblable (39 % et 36 %), tout comme celle des femmes non racialisées et des hommes non racialisés (29 % et 30 %).

Les immigrantes et les immigrants sont également aussi susceptibles de fréquenter les festivals (35 % et 33 %), tout comme les non-immigrantes et les non-immigrants (29 % et 31 %).

Le taux d’assistance à des festivals des femmes (25 %) des familles de moins de 25 000 $ est nettement inférieur à celui des hommes (32 %) dans ces familles, tout en étant comparable dans les familles de 25 000 $ à 49 999 $ (24 % des femmes vs 26 % des hommes).

Dans les familles à revenu élevé, le taux de fréquentation des festivals des femmes et des hommes est identique dans les familles de 100 000 $ à 124 999 $ (31 %), tout en étant comparable dans les familles de 125 000 $ et plus (39 % des femmes et 36 % des hommes).

Les répondants racialisés sont plus susceptibles (37 %) que les répondants non racialisés (29 %) de fréquenter des festivals. Une analyse intersectionnelle des taux de fréquentation des festivals des répondants racialisés[19] révèle ceci :

• Les immigrants racialisés et non racialisés ont un taux comparable de fréquentation des festivals (34 % et 36 %).
• Les non-immigrants racialisés ont un taux de fréquentation des festivals nettement supérieur à celui non-immigrants non racialisés (44 % vs 29 %).

 

L’Enquête sociale générale de 2016 est la première à inclure des questions sur la participation active des répondants à huit activités artistiques.

La moitié des Canadiennes et Canadiens de 15 ans et plus (50 %) ont créé ou interprété une œuvre artistique d’une façon quelconque en 2016[20]. Cette donnée porte sur huit activités artistiques participatives (analysées en détail dans le rapport précédent de la série Regards statistiques sur les arts) :

• Activités artisanales (18 % de la population de 15 ans et plus)
• Musique (15 %)
• Arts visuels (13 %)
• Écriture (11 %)
• Danse (9 %)
• Audiovisuel et multimédia (4 %)
• Théâtre (1,4 %)
• Autre activité de création artistique (5 %)

Tout en étant englobantes, ces catégories ne saisissent peut-être pas les différences culturelles potentielles entourant la création et l’interprétation artistique. Dans un premier temps, les possibilités de réponse renvoient de toute évidence à des activités artistiques « adultes », ce qui a pu inciter des parents à ne pas inclure les activités artistiques entreprises avec leurs enfants. D’autre part, certains peuples autochtones (ainsi que d’autres groupes) ont une conception globale de la vie où les activités artistiques sont indissociables de la vie quotidienne. Il est possible que les questions ne correspondent pas parfaitement à la réalité de ces groupes.

Contrairement à la tendance générale de fréquentation des arts, la participation à des activités de création ou d’interprétation artistique est très semblable à la moyenne nationale (50 %) pour les groupes démographiques suivants :

• Les familles de différents niveaux de revenu (où il y a écart seulement aux niveaux inférieurs) :
  • 53 % dans les familles ayant un revenu inférieur à 25 000 $.
  • 47 % dans les familles ayant un revenu entre 25 000 $ et 49 999 $.
  • 49 % dans les familles ayant un revenu entre 50 000 $ et 74 999 $.
  • 52 % dans les familles ayant un revenu entre 75 000 $ et 99 999 $.
  • 50 % dans les familles ayant un revenu entre 100 000 $ et 124 999 $.
  • 52 % dans les familles de 125 000 $ et plus.
• Les habitants des grands centres urbains (50 %) et ceux en milieu rural ou dans de petits centres de population (également 50 %).

Il y a très peu d’écart dans les taux de participation aux activités de création ou d’interprétation artistiques des groupes démographiques suivants :

• Répondants autochtones (48 %) vs répondants non autochtones (52 %).
• Personnes de groupes racialisés (50 %) et non racialisés (51 %).
• Répondants non immigrants (51 %) et répondants immigrants (47 %), les nouveaux immigrants (arrivés entre 2006 et 2016) et les anciens immigrants (arrivés avant 2006) ayant tous deux un taux de 47 %.
• Francophones hors Québec (58 %) et la majorité anglophone hors Québec (56 %).

La figure 13 illustre ces similitudes.

Les taux de participation des femmes à des activités de création ou d’interprétation artistique sont supérieurs à ceux des hommes. C’est également le cas des personnes ayant un niveau de scolarité élevé, de celles dont l’anglais est la langue maternelle, des ménages sans enfant.

• Femmes (55 %) et hommes (46 %).
• Anglophones (56 %), francophones (40 %) et allophones (44 %).
• Les jeunes de 15 à 24 ans (64 %) comparativement aux autres groupes d’âge (50 % chez les 25 à 44 ans, 47 % chez les 45 à 64 ans et 47 % chez les personnes âgées de 65 ans et plus).
• Les personnes qui ont un niveau de scolarité élevé :
  • 60 % pour les titulaires d’un diplôme ou certificat universitaire supérieur au baccalauréat.
  • 53 % pour les titulaires d’un baccalauréat (B.A., B.Sc., LL.B.).
  • 57 % pour les titulaires d’un diplôme ou certificat universitaire inférieur au baccalauréat.
  • 52 % pour les titulaires d’un certificat ou diplôme d’un collège, cégep ou autre établissement non universitaire.
  • 43 % pour les titulaires d’un diplôme d’une école de métiers.
  • 49 % pour les titulaires d’un diplôme d’études secondaires ou son équivalent.
  • 45 % pour les gens qui n’ont pas un diplôme d’études secondaires ou son équivalent.
• Les ménages sans enfant (53 %) et ceux avec des enfants à la maison (46 %).
• Les Canadiens et les Canadiennes sans affiliation religieuse (55 %), comparativement à ceux avec une affiliation religieuse (49 %).

La figure 14 illustre ces écarts.

Création ou interprétation artistique par les femmes et les répondants racialisés

Comme indiqué précédemment, le taux de participation des femmes à des activités de création ou d’interprétation artistique est de 55 %. Un examen intersectionnel des taux de participation des femmes à ces activités révèle ceci :

• Les femmes racialisées sont à peu près aussi susceptibles que les femmes non racialisées de créer ou d’interpréter des œuvres artistiques (52 % vs 56 %).
• Les immigrantes sont moins susceptibles que les non-immigrantes de créer ou d’interpréter des œuvres artistiques (49 % vs 57 %).
• Les femmes des familles à faible revenu ont à peu près autant tendance que les femmes des familles à revenu élevé à participer à des activités de création ou d’interprétation artistique (56 % des femmes des familles de moins de 25 000 $ et 53 % de celles des familles de 25 000 $ à 49 999 $, comparativement à 55 % des femmes des familles de 100 000 $ à 124 999 $ et à 56 % de celles des familles de 125 000 $ et plus).

Reflet de la constatation générale que les femmes sont beaucoup plus susceptibles que les hommes de créer ou d’interpréter une œuvre artistique (55 % vs 46 %), les femmes de tous les groupes démographiques ont beaucoup plus tendance que les hommes des mêmes groupes à créer ou à interpréter une œuvre artistique en 2016.

Les répondants racialisés sont aussi susceptibles (50 %) que les répondants non racialisés (51 %) de créer ou d’interpréter une œuvre artistique. Une analyse intersectionnelle des taux de participation des répondants racialisés[21] à des activités de création ou d’interprétation artistique révèle ceci :

• Les immigrants racialisés sont moins susceptibles que les immigrants non racialisés de créer ou d’interpréter des œuvres artistiques (45 % vs 51 %).
• Les non-immigrants racialisés ont davantage tendance à créer ou à interpréter des œuvres artistiques que les non-immigrants non racialisés (58 % vs 51 %).

 

 

Les questions démographiques de l’Enquête sociale générale de 2016 examinées dans ce rapport comprennent les suivantes[22] :

• Une question binaire sur le sexe[23], avec 5 452 femmes et 4 375 hommes répondants aux questions sur la fréquentation des arts dans l’Enquête sociale générale (ESG).
• Une question pour recenser les répondants autochtones, soit 384 répondants autochtones et 9 402 répondants non autochtones.
• Des questions pour recenser les répondants racialisés (que l’ESG appelle « minorité visible »), soit 1 225 répondants racialisés et 8 454 répondants non racialisés. L’ESG décrit les répondants de minorités visibles en tant que personnes qui ne sont pas autochtones et qui se déclarent comme n’étant pas blanches à la question suivante : « Vous pouvez appartenir à un ou plusieurs groupes raciaux ou culturels sur la liste suivante. Êtes-vous…? » [Des groupes raciaux ou culturels courants étaient énumérés, et on pouvait choisir plusieurs réponses.]
• Une question portait sur la langue maternelle, soit 5 980 répondants anglophones, 1 476 francophones et 1 289 allophones. L’ESG précise que la « langue maternelle est la première langue apprise à la maison dans l’enfance et encore comprise par la personne au moment où les données sont recueillies. Si la personne ne comprend plus la première langue apprise, la langue maternelle est la deuxième langue apprise. Dans le cas d’une personne qui a appris deux langues en même temps dans la petite enfance, la langue maternelle est la langue que cette personne a parlé le plus souvent à la maison avant de commencer l’école. Une personne a deux langues maternelles seulement si les deux langues ont été utilisées aussi souvent et sont toujours comprises par la personne. » Les dénombrements ci-dessus excluent les personnes qui affirment avoir plus d’une langue maternelle.
• Hill Stratégies a combiné les réponses aux questions sur la langue maternelle et la province de résidence pour repérer les francophones en situation minoritaire (344 répondants de l’extérieur du Québec) et les anglophones majoritaires (6 644 répondants hors Québec). Comme le nombre de répondants anglophones du Québec était faible (n=94), le rapport ne propose pas de comparaisons à la majorité francophone au Québec (n=1 309).
• Les répondants en milieu rural (n=1 805) et urbain (n=7 703) ont été identifiés à l’aide de leur code postal, qui a été associé aux grands centres de population urbains (régions métropolitaines du recensement – RMR et agglomérations de recensement – AR) ou aux régions de moindre population ou rurales (hors des RMR et AR). Statistique Canada n’établit pas de distinction urbaine ou rurale pour les résidents de l’Île-du-Prince-Édouard.
• Les groupes d’âge sont condensés en quatre catégories aux fins de ce rapport : les jeunes de 15 à 24 ans (n=765), les répondants de 25 à 44 ans (n=2 694), ceux de 45 à 64 ans (n=3 601), et les personnes de 65 ans et plus (n=2 766).
• Une question pour recenser les immigrants au Canada (« Êtes-vous ou avez-vous déjà été un immigrant reçu au Canada? »), soit 1 699 répondants immigrants et 8 127 répondants non immigrants. Les répondants immigrants ont été subdivisés en nouveaux immigrants (n=415 qui ont immigré au cours des dix années qui ont précédé l’ESG de 2016) et en anciens immigrants (n=1 236 qui ont immigré il y a plus de 10 ans avant l’ESG de 2016).
• Une question au sujet du niveau de scolarité des répondants (« Quel est le plus haut certificat, diplôme ou grade que vous avez obtenu? »), qui a recensé les niveaux suivants : niveau inférieur à un diplôme d’études secondaires ou à son équivalent (n=1 404); diplôme d’études secondaires ou un certificat d’équivalence d’études secondaires (n=2 402); certificat ou diplôme d’une école de métiers (n=818); certificat ou diplôme d’un collège, d’un cégep ou d’un autre établissement non universitaire (autre que les certificats ou diplômes de métiers) (n=2 045); certificat ou diplôme universitaire au-dessous du niveau du baccalauréat (n=415); baccalauréat (p. ex. B.A., B.Sc., LL.B.) (N=1 750); et certificat, diplôme ou grade universitaire au-dessus du niveau du baccalauréat (n=904).
• Une question au sujet du revenu de la famille, qui a été regroupée selon les niveaux suivants : moins de 25 000 $ (n=1 269); de 25 000 $ à 49 999 $ (n=1 850); de 50 000 $ à 74 999 $ (n=1 871); de 75 000 $ à 99 999 $ (n=1 461); de 100 000 $ à 124 999 $ (n=1 051); et 125 000 $ et plus (n=2 325).
• Une question au sujet du nombre d’enfants habitant avec les répondants, groupés en 2 761 répondants avec au moins un enfant à la maison et 7 065 répondants sans enfant à la maison
• Une question au sujet de l’affiliation religieuse (s’il y a lieu), regroupée en 7 697 répondants avec une affiliation religieuse et 1 955 répondants sans affiliation religieuse.

 

Notes

[1] Étant donné la conception de l’échantillon, il n’y a pas de données sur les résidents des territoires.

[2] Les données de 2016 analysées dans le présent rapport proviennent du fichier de microdonnées à grande diffusion de l’Enquête sociale générale (ESG), cycle 30 – Les Canadiens au travail et à la maison, 2016, de Statistique Canada. Les calculs, les utilisations et les interprétations des données dans ce rapport relèvent entièrement de Hill Stratégies.

[3] Christoffersen, A., (2016). « Intersectional approaches to equality research and data : Research and data briefing » Equality Challenge Unit. Extrait de : http://www.ecu.ac.uk/wp-content/uploads/2017/04/Research_and_data_briefing_2_Intersectional_approaches_to_equality_research_and_data.pdf

[4] Statistique Canada (2016). Enquête sociale générale – Les Canadiens au travail et à la maison : Questionnaire. Extrait de http://www23.statcan.gc.ca/imdb/p3Instr_f.pl?Function=assembleInstr&lang=en&Item_Id=302913

[5] Cette proportion diminue légèrement (à 68 %) si l’on exclut également les galeries d’art. Par conséquent, une analyse de l’assistance aux spectacles et festivals artistiques (c’est-à-dire, la fréquentation des arts moins les visites de galeries d’art) produirait des résultats très semblables à ceux dont il est question dans cette section.

[6] Une analyse intersectionnelle des répondants racialisés selon le revenu et le niveau de scolarité n’est pas possible, étant donné le petit nombre de répondants dans chaque catégorie de revenu et de scolarité (moins de 250 répondants par catégorie) de l’ESG.

[7] La question était formulée de la façon suivante : Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence avez-vous visité un musée d’art ou une galerie d’art, incluant des expositions spéciales? Source : Statistique Canada (2016). Enquête sociale générale – Les Canadiens au travail et à la maison : Questionnaire. Extrait de http://www23.statcan.gc.ca/imdb/p3Instr_f.pl?Function=assembleInstr&lang=en&Item_Id=302913

[8] Une analyse intersectionnelle des répondants racialisés selon le revenu et le niveau de scolarité n’est pas possible, étant donné le petit nombre de répondants dans chaque catégorie de revenu et de scolarité (moins de 250 répondants par catégorie) de l’ESG.

[9] La question était formulée de la façon suivante : Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence avez-vous assisté à une pièce de théâtre, tels qu’une pièce dramatique, une comédie musicale, un souper-théâtre ou une comédie, en excluant les festivals? Inclure : les pièces dramatiques, les comédies, le théâtre d’avant-garde, les soupers-théâtre, et les comédies musicales (incluant les opéras rock tels que Tommy, les spectacles style Broadway tels que The Book of Mormon et West Side Story ainsi que les spectacles plus dramatiques tels que Le fantôme de l’Opéra, Mama Mia et Cats) Source : Statistique Canada (2016). Enquête sociale générale – Les Canadiens au travail et à la maison : Questionnaire. Extrait de http://www23.statcan.gc.ca/imdb/p3Instr_f.pl?Function=assembleInstr&lang=en&Item_Id=302913

[10] Une analyse intersectionnelle des répondants racialisés selon le revenu et le niveau de scolarité n’est pas possible, étant donné le petit nombre de répondants dans chaque catégorie de revenu et de scolarité (moins de 250 répondants par catégorie) de l’enquête.

[11] La question était formulée de la façon suivante : Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence avez-vous assisté à des spectacles de musique symphonique ou classique, en excluant les festivals? Source : Statistique Canada (2016). Enquête sociale générale – Les Canadiens au travail et à la maison : Questionnaire. Extrait de http://www23.statcan.gc.ca/imdb/p3Instr_f.pl?Function=assembleInstr&lang=en&Item_Id=302913

[12] Étant donné la faiblesse relative du taux général d’assistance aux spectacles de musique classique (16 %), cette section déroge à l’occasion à la règle générale d’un écart de 5 % dans les taux de fréquentation.

[13] Une analyse intersectionnelle des répondants racialisés selon le revenu et le niveau de scolarité n’est pas possible, étant donné le petit nombre de répondants dans chaque catégorie de revenu et de scolarité (moins de 250 répondants par catégorie) de l’ESG.

[14] La question était formulée de la façon suivante : Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence avez-vous assisté à un concert de musique populaire, en excluant les festivals? Source : Statistique Canada (2016). Enquête sociale générale – Les Canadiens au travail et à la maison : Questionnaire. Extrait de http://www23.statcan.gc.ca/imdb/p3Instr_f.pl?Function=assembleInstr&lang=en&Item_Id=302913

[15] Une analyse intersectionnelle des répondants racialisés selon le revenu et le niveau de scolarité n’est pas possible, étant donné le petit nombre de répondants dans chaque catégorie de revenu et de scolarité (moins de 250 répondants par catégorie) de l’ESG.

[16] La question était formulée de la façon suivante : Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence avez-vous assisté à des spectacles de musique, de danse ou de théâtre culturels ou traditionnels, par exemple, des peuples autochtones, chinois, ou ukrainiens? Source : Statistique Canada (2016). Enquête sociale générale – Les Canadiens au travail et à la maison : Questionnaire. Extrait de http://www23.statcan.gc.ca/imdb/p3Instr_f.pl?Function=assembleInstr&lang=en&Item_Id=302913

[17] Une analyse intersectionnelle des répondants racialisés selon le revenu et le niveau de scolarité n’est pas possible, étant donné le petit nombre de répondants dans chaque catégorie de revenu et de scolarité (moins de 250 répondants par catégorie) de l’ESG.

[18] La question était formulée de la façon suivante : Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence avez-vous assisté à des festivals culturels ou artistiques, tels qu’un festival du film, de jazz, de folk ou de la comédie? Source : Statistique Canada (2016). Enquête sociale générale – Les Canadiens au travail et à la maison : Questionnaire. Extrait de http://www23.statcan.gc.ca/imdb/p3Instr_f.pl?Function=assembleInstr&lang=en&Item_Id=302913

[19] Une analyse intersectionnelle des répondants racialisés selon le revenu et le niveau de scolarité n’est pas possible, étant donné le petit nombre de répondants dans chaque catégorie de revenu et de scolarité (moins de 250 répondants par catégorie) de l’ESG.

[20] Les questions à l’origine des données étaient formulées ainsi : « Maintenant, quelques questions portant sur les activités culturelles ou passe-temps dans lesquels vous êtes impliqués. Au cours des 12 derniers mois, à quelles activités, parmi les suivantes, avez-vous participé de façon active? a) Faire de la musique (p. ex., chanter, jouer d’un instrument ou remixer de la musique); b) Faire du théâtre (p.ex., acteur/actrice, faire de la narration ou faire de la comédie); c) Audiovisuel et multimédia (p.ex., créer des films, de l’animation ou des vidéos); d) La danse (p.ex., la danse sociale lors de représentations ou en tant que chorégraphe); e) Les arts visuels (p.ex., la peinture, la photographie, la sculpture ou le dessin); f) Des activités artisanales (p.ex., la couture, le scrapbooking, le travail du bois, des métaux ou la poterie); g) L’écriture (p.ex., la poésie, des pièces de théâtre, des histoires, des éditoriaux et des commentaires); h) Autre – Précisez. » Source : Statistique Canada (2016). Enquête sociale générale – Les Canadiens au travail et à la maison : Questionnaire. Extrait de http://www23.statcan.gc.ca/imdb/p3Instr_f.pl?Function=assembleInstr&lang=en&Item_Id=302913

[21] Une analyse intersectionnelle des répondants racialisés selon le revenu et le niveau de scolarité n’est pas possible, étant donné le petit nombre de répondants dans chaque catégorie de revenu et de scolarité (moins de 250 répondants par catégorie) de l’ESG.

[22] Le détail des questions provient du Dictionnaire de données d’ESG 2016, Enquête sociale générale (Les Canadiens au travail et à la maison) 2016 de Statistique Canada, publié en mai 2018.

[23] Il n’y a pas de questions au sujet des identités de genre non binaires ou autres dans l’ESG.

 

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