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Les bifurcations de la route : les nombreuses voies des anciens des arts

(Forks in the Road: The Many Paths of Arts Alumni / Strategic National Arts Alumni Project)

novembre 21, 201121 novembre 2011

le numéro
La situation des artistes

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http://snaap.indiana.edu/

Chaque année, on accorde quelque 120 000 diplômes d’arts visuels ou d’arts de la scène aux États-Unis. Le projet stratégique national des anciens des arts propose une exploration importante de la situation des diplômés des programmes liés aux arts. Se fondant sur une enquête auprès de « 13 581 anciens de 154 écoles secondaires d’art, collèges d’art, conservatoires et écoles et départements de beaux-arts universitaires », ce rapport avance que « la majorité des diplômés des arts se trouvent des emplois satisfaisants ». Plus précisément, 92 % des diplômés qui désirent travailler ont des emplois, et deux tiers des répondants affirment que « leur premier emploi correspondait étroitement au type de travail qu’ils désiraient ».

En général, l’enquête a permis de constater que « les diplômés des arts sont satisfaits de leur formation et ont peu de regrets » au sujet de leurs choix éducatifs. Toutefois, les résultats de l’enquête indiquent également que « bien que la majorité des diplômés des arts occupe des emplois non traditionnels (emplois atypiques et contrats d’emploi), bon nombre d’entre eux estiment qu’ils n’ont pas reçu une formation suffisante en habiletés importantes de gestion et d’affaires dans leurs programmes d’études ».

Parmi les diplômés des arts qui avaient l’intention de devenir des artistes professionnels, 53 % travaillent actuellement en tant qu’artistes professionnels. Un autre 21 % ont déjà travaillé en tant qu’artistes professionnels. Environ un quart (26 %) de ceux qui aspiraient à devenir des artistes professionnels ne le sont jamais devenus. Les principaux motifs invoqués par ceux qui ont cessé d’être des artistes professionnels ou qui n’ont pas réussi à le devenir sont la rémunération plus élevée ou stable dans d’autres domaines et l’absence de travail en tant qu’artiste.

Parmi les répondants « qui travaillent actuellement à l’extérieur des arts, 54 % affirment que leur formation artistique est pertinente pour l’emploi auquel ils consacrent la majorité de leur temps ». Compte tenu de cette constatation, le rapport avance que « les habiletés ou les compétences acquises dans un programme d’éducation artistique ont une valeur au-delà de la production d’art ».

Une majorité des diplômés d’art (52 %) « a enseigné à un moment donné », mais le rapport demande si les établissements d’enseignement des arts « préparent adéquatement les diplômés pour ce travail important ».

Peu de diplômés qui travaillent en tant qu’artistes professionnels sont satisfaits de leur revenu. La satisfaction à cet égard est particulièrement faible chez les artisans d’art (aucun d’entre eux n’était « très satisfait » de ses revenus), les artistes visuels et les musiciens, tandis qu’elle est relativement élevée chez les directeurs artistiques, les artistes multimédias ou animateurs et les designers web. Néanmoins, seulement un quart des répondants dans ces professions ont indiqué être très satisfaits de leur revenu.

Les diplômés des arts apprécient les possibilités de création dans leur travail. Parmi les professions artistiques, les artistes visuels et les photographes sont les plus satisfaits à cet égard, tandis que les designers web, les architectes et les graphistes le sont le moins.

En ce qui concerne les possibilités « de faire du travail qui reflète leur personnalité, leurs intérêts et leurs valeurs », la satisfaction la plus élevée se trouve du côté des artistes visuels, des danseurs ou chorégraphes et des musiciens. Sur cette échelle, ce sont les graphistes ou illustrateurs, les directeurs artistiques et les designers web qui sont le moins satisfaits.

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