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Vers une géographie de la culture : l’écart entre l’urbain et le rural en matière de professions culturelles

novembre 12, 200712 novembre 2007

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http://www.statcan.ca/francais/research/81-595-MIF/81-595-MIF2007053.htm

Ce rapport examine les emplois culturels dans de nombreuses collectivités rurales et urbaines à l’aide de 48 groupes professionnels du recensement de 2001. Cette définition, qui est basée sur le Cadre canadien pour les statistiques culturelles de Statistique Canada, comprend des professions dans les secteurs de la littérature, des arts visuels et du design, des arts d’interprétation et du cinéma, du patrimoine et de gestion de la culture ainsi que des professions techniques et opérationnelles et des professions de la fabrication.

Les tableaux détaillés qui se trouvent dans les annexes du rapport peuvent être d’un intérêt particulier à de nombreux lecteurs. Les annexes indiquent le niveau des emplois culturels dans bon nombre de collectivités ainsi que leur classement selon des « quotients de localisation » et des « index de diversité ».

Le quotient de localisation indique la position d’une collectivité par rapport au pourcentage moyen national de la population active dans des professions culturelles. L’annexe 1 propose un classement des 32 collectivités qui ont une concentration supérieure à la moyenne à cet égard. Neuf de ces « grappes culturelles » sont des grandes villes, neuf des petites villes et les 14 autres des régions rurales.

Quatre des cinq premières collectivités sur cet index sont en fait des régions rurales, Capital Regional District en Colombie-Britannique (qui arrive au premier rang), Baffin Region au Nunavut (deuxième), Nanaimo Regional District de la Colombie-Britannique (troisième), et Les Pays-d’en-Haut au Québec (cinquième). Montréal est la seule grande région métropolitaine à se classer parmi les cinq premières collectivités (au quatrième rang). Vancouver se classe septième, Toronto huitième, et Ottawa-Hull neuvième. Ces grandes villes sont précédées et suivies de deux villes de grandeur moyenne, Stratford (au sixième rang) et Owen Sound (dixième).

Malgré le classement élevé de certaines régions rurales et petites villes, le rapport constate qu’en moyenne, les grandes villes ont tendance à avoir un pourcentage plus élevé de leur population active dans le secteur culturel. Les grandes villes ont également tendance à avoir une plus vaste gamme d’emplois culturels. De fait, les régions rurales qui ont un quotient de localisation très élevé ont tendance à avoir une concentration de travailleurs culturels dans assez peu de professions, souvent les arts visuels.

L’annexe 2 propose un classement des collectivités selon leur index de diversité (une mesure de la variété des professions culturelles dans une collectivité). Montréal se classe premier dans cette liste, suivi de Winnipeg, Hamilton, Toronto et Vancouver. Hamilton est un cas intéressant : sa concentration de travailleurs culturels (le quotient de localisation) est inférieure à la moyenne nationale, mais il se classe troisième au pays quant à la diversité de sa population active culturelle.

En termes absolus, c’est à Toronto que l’on trouve le plus de travailleurs culturels (118 000), suivi de Montréal (87 000), Vancouver (49 000), Ottawa-Hull (27 000) et Calgary (20 000).

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