Enquête sectorielle vol. 3 no 2
le numéro
Financement et finances des arts et de la cultureLien direct
http://www.imaginecanada.ca/fr/node/252Basé sur un sondage en ligne avec 1 909 répondants entre novembre 2012 et janvier 2013 (représentant les dirigeants d’un grand nombre de types différents d’organismes de bienfaisance), ce rapport propose un vaste survol de la situation actuelle du secteur sans but lucratif au Canada ainsi que de la confiance des dirigeants d’organismes de bienfaisance devant la conjoncture économique et sociale. Le sondage, qui excluait les congrégations religieuses, a obtenu un taux de réponse de 33 %.
Tandis que 44 % de ces dirigeants affirment que leurs dépenses ont augmenté au cours de l’année précédente, seulement 24 % affirment que leurs revenus ont augmenté. Un quart de tous les organismes (26 %) ont eu une baisse des revenus au cours de l’année précédente. Seulement 10 % ont assisté à une réduction de leurs dépenses.
Près de deux tiers des organismes de bienfaisance (62 %) ont indiqué que leur niveau d’employés rémunérés est demeuré inchangé au cours de l’année précédente. Un autre 22 % de ces organismes ont augmenté leur nombre d’employés rémunérés et 16 % l’ont baissé. Il en est de même du côté des bénévoles : 66 % des organismes n’ont pas eu de changement du nombre de leurs bénévoles, 23 % ont eu plus et 11 % moins.
Dans l’ensemble, ce numéro d’Enquête sectorielle est moins pessimiste que les numéros précédents. Certaines statistiques qui s’étaient détériorées auparavant sont maintenant stables, notamment le pourcentage de dirigeants d’organismes de bienfaisance qui prévoient que leur organisme sera plus faible à court et à moyen terme ou qu’il va subir une perte de ressources humaines et financières.
Cela étant dit, le rapport estime qu’environ un organisme de bienfaisance sur sept manifeste des signes de forte pression à cause de difficultés à accomplir sa mission, à la suite d’une augmentation de la demande pour ses services (un facteur négatif pour la plupart des organismes de bienfaisance, tout en étant un facteur positif pour les organismes artistiques), et du sentiment que l’existence de l’organisme est menacée. En général, plus l’organisme a de l’envergure, moins il est enclin à subir une forte pression.
La proportion d’organismes dans le secteur général des arts, de la culture, de la récréation et des sports (13 %) qui semble subir une forte pression est semblable à celle des autres organismes de bienfaisance (14 %). On estime qu’un peu plus de la moitié (54 %) des organismes d’art, de culture, de récréation et de sports ne subit pas de pression particulière, une proportion semblable à la moyenne de tous les organismes de bienfaisance (52 %).
Les pressions financières graves sont un autre facteur de pression, comme la possibilité d’avoir des difficultés à couvrir ses dépenses dans l’avenir immédiat. Trente pour cent des organismes de bienfaisance indiquent qu’ils pourraient avoir de telles difficultés au cours des 12 prochains mois.
Le rapport tire la conclusion suivante de ce sondage : « Alors que les changements dans chacune des mesures ne sont pas assez importants pour marquer un renversement statistique significatif, plusieurs indices sont révélateurs d’un avenir plus prometteur. »