Estimations des provinces de l’Ouest des Indicateurs provinciaux et territoriaux de la culture, 2016
le numéro
Avantages économiques de la cultureLien direct
http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/180227/dq180227a-fra.htmColombie-Britannique
En se basant sur la perspective du produit de Statistique Canada, les retombées économiques directes des produits culturels s’élevaient à 7,2 milliards de dollars en Colombie-Britannique en 2016, ou 2,9 % du PIB provincial. L’estimation des emplois était de 98 200 en 2016, ou 4,0 % de tous les emplois dans la province. La valeur ajoutée des produits culturels en Colombie-Britannique, en tant que proportion du PIB provincial total (2,9 %), est semblable à la moyenne canadienne (2,8 %). Les retombées sur l’emploi sont plus élevées en Colombie-Britannique (4,0 %) que dans toute autre province et bien au-dessus de la moyenne canadienne (3,5 %).
Entre 2010 et 2016, le PIB des produits culturels a progressé de 25 % en Colombie-Britannique. La forte croissance de l’économie provinciale s’est traduite par une très légère diminution de la part des produits culturels dans l’ensemble de l’économie, qui est passée de 3,0 % en 2010 à 2,9 % en 2016.
En utilisant la perspective de l’industrie, les retombées économiques directes des industries culturelles au PIB sont estimées à 7,8 milliards $ en Colombie-Britannique en 2016, ce qui correspond à 3,2 % du PIB provincial. En 2016, 106 600 emplois étaient directement liés aux industries culturelles en Colombie-Britannique, ou 4,4 % de tous les emplois dans la province.
En Colombie-Britannique, le PIB des industries culturelles (7,8 milliards $) est supérieur à la valeur ajoutée de l’agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse (4,3 milliards $); des services publics (5,8 milliards $); de l’hébergement et des services de restauration (7,1 milliards $); et de l’extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz (7,6 milliards $). Toutefois, la valeur ajoutée de la culture est inférieure à celle des services d’enseignement (13,1 milliards $), du transport et de l’entreposage (14,5 milliards $), et de la fabrication (17,0 milliards $).
Les IPTC proposent également une estimation du PIB des industries du sport (1,3 milliard $ en 2016, ou 0,5 % du PIB de la province). La valeur ajoutée de la culture (7,8 milliards $) est six fois supérieure à l’estimation du sport.
Alberta
Statistique Canada estime que les retombées économiques directes des produits culturels s’élevaient à 5,3 milliards de dollars en Alberta en 2016, ou 1,7 % du PIB provincial. L’estimation des emplois culturels était de 57 800 en 2016, ou 2,5 % de tous les emplois dans la province. La valeur ajoutée des produits culturels en Alberta, en tant que proportion du PIB provincial total (1,7 %), est inférieure à la moyenne canadienne (2,8 %). Les retombées sur l’emploi sont également moins élevées en Alberta (2,5 %) que dans le pays au complet (3,5 %).
Entre 2010 et 2016, le PIB des produits culturels a progressé de 15 % en Alberta. La croissance de l’économie provinciale s’est traduite par une très légère diminution de la part des produits culturels dans l’ensemble de l’économie, qui est passée de 1,8 % en 2010 à 1,7 % en 2016.
Les retombées économiques directes des industries culturelles au PIB sont estimées à 6,2 milliards $ en Alberta en 2016, ce qui correspond à 2,1 % du PIB provincial. En 2016, 64 100 emplois étaient directement liés aux industries culturelles en Alberta, ou 2,8 % de tous les emplois dans la province.
En Alberta, le PIB des industries culturelles (6,2 milliards $) est supérieur à la valeur ajoutée des services publics (3,8 milliards $) et de l’agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse (4,8 milliards $). Toutefois, la valeur ajoutée de la culture est inférieure à celle de l’hébergement et des services de restauration (6,8 milliards $), des services d’enseignement (12,5 milliards $), du transport et de l’entreposage (14,9 milliards $).
Statistique Canada fournit également des estimations des retombées économiques directes des industries du sport en 2016 (811 millions $, soit 0,2 % du PIB de la province). Les retombées économiques directes de la culture (6,2 milliards $) sont presque huit fois plus élevées que l’estimation du sport.
Saskatchewan
En se basant sur la perspective du produit de Statistique Canada, les retombées économiques directes des produits culturels s’élevaient à 915 millions de dollars en Saskatchewan en 2016, ou 1,3 % du PIB provincial. L’estimation des emplois était de 12 900 en 2016, ou 2,2 % de tous les emplois dans la province. La valeur ajoutée des produits culturels en Saskatchewan, en tant que proportion du PIB provincial total (1,3 %), est inférieure à la moyenne canadienne (2,8 %). Les retombées sur l’emploi sont également en dessous de la moyenne canadienne (2,2 % en Saskatchewan c. moyenne nationale de 3,5 %).
Entre 2010 et 2016, le PIB des produits culturels a progressé de 17 % en Saskatchewan. La croissance semblable de l’économie provinciale n’a pas modifié la part des produits culturels dans l’ensemble de l’économie (1,3 % en 2010 et 2016).
Les retombées économiques directes des industries culturelles au PIB sont estimées à 1,1 milliard de dollars en Saskatchewan en 2016, ce qui correspond à 1,5 % du PIB provincial. En 2016, 13 800 emplois étaient directement liés aux industries culturelles en Saskatchewan, ou 2,3 % de tous les emplois dans la province.
En Saskatchewan, le PIB des industries culturelles (1,1 milliard $) est semblable à la valeur ajoutée de l’hébergement et des services de restauration (1,3 milliard $). Toutefois, la valeur ajoutée de la culture est inférieure à celle des services publics (1,8 milliard $); des services d’enseignement (3,6 milliards $); du transport et de l’entreposage (3,8 milliards $); de la construction (5,6 milliards $); et de l’agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse (5,8 milliards $).
Les IPTC proposent également une estimation du PIB des industries du sport (265 millions $ en 2016, ou 0,3 % du PIB de la province). La valeur ajoutée de la culture (1,1 milliard $) est quatre fois supérieure à l’estimation du sport.
Manitoba
Statistique Canada estime que les retombées économiques directes des produits culturels s’élevaient à 1,6 milliard de dollars au Manitoba en 2016, ou 2,5 % du PIB provincial. L’estimation des emplois était de 22 500 en 2016, ou 3,4 % de tous les emplois dans la province. La valeur ajoutée des produits culturels au Manitoba, en tant que proportion du PIB provincial total (2,5 %), est légèrement inférieure à la moyenne canadienne (2,8 %). Les retombées sur l’emploi sont semblables à la moyenne canadienne (3,4 % au Manitoba et 3,5 % au pays au complet).
Entre 2010 et 2016, le PIB des produits culturels a progressé de 15 % au Manitoba. La croissance de l’économie provinciale s’est traduite par une légère diminution de la part des produits culturels dans l’ensemble de l’économie, qui est passée de 2,7 % en 2010 à 2,5 % en 2016.
Les retombées économiques directes des industries culturelles au PIB sont estimées à 1,5 milliard $ au Manitoba en 2016, ce qui correspond à 2,4 % du PIB provincial. En 2016, 22 100 emplois étaient directement liés aux industries culturelles au Manitoba, ou 3,3 % de tous les emplois dans la province.
Au Manitoba, le PIB des industries culturelles (1,5 milliard $) est supérieur à la valeur ajoutée de l’hébergement et des services de restauration (1,2 milliard $) et égal à celle de l’extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz (1,5 milliard $). Toutefois, la valeur ajoutée de la culture est inférieure à celle des services publics (2,1 milliards $), de l’agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse (2,3 milliards $), des services d’enseignement (3,6 milliards $), du transport et de l’entreposage (4,1 milliards $) et de la construction (5,2 milliards $).
Statistique Canada fournit également des estimations des retombées économiques directes des industries du sport en 2016 (275 millions $, soit 0,4 % du PIB de la province). Les retombées économiques directes de la culture (1,5 milliard $) sont plus de cinq fois plus élevées que l’estimation du sport.