Culture et communauté en temps de crise : Édition spéciale de CultureTrack, principales conclusions de la première vague
(Culture and Community in a Time of Crisis: A Special Edition of CultureTrack, Key Findings from Wave 1)
le numéro
La fréquentation des arts et la COVID-19éditeur
Slover Linett Audience Research et LaPlaca Cohen
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https://culturetrack.com/research/covidstudy/Ce rapport est principalement basé sur un sondage effectué à la mi-mai auprès de 122 000 Américains qui sont sur les listes d’envoi de 653 organismes artistiques et culturels, y compris 336 musées et organismes de collectionneurs, 285 organismes des arts de la scène, et 32 organismes d’autres types (principalement des « écoles et services du domaine des arts »). Les organismes participants « avaient un budget moyen de cinq millions de dollars US, des effectifs moyens de 45 employés à temps plein ainsi qu’un public ou un auditoire moyen de 90 000 personnes par année ».
Après avoir examiné les listes des organismes, les enquêteurs affirment que « le secteur culturel a un problème d’inclusion » : 85 % des répondants au sondage, provenant des listes d’envoi des organismes, sont de race blanche, comparativement à 63 % des adultes américains. Le rapport reconnaît que « en raison de la pandémie, d’importants segments de la population ont été exposés à la COVID-19, ont perdu leur emploi, se sentent délaissés et nerveux. Les personnes de couleur subissent le poids physique et financier de la crise de façon disproportionnée ». Le contenu du rapport a été largement pondéré pour tenir compte de l’ensemble de la population américaine.
Parmi les répondants, 53 % indiquent avoir participé à au moins une activité culturelle numérique au cours des 30 derniers jours, y compris des prestations enregistrées avant la crise, des prestations en direct, des activités en ligne pour enfants, des cours ou des ateliers en ligne, et des podcasts. Le rapport note que « de nombreux répondants qui profitent des offres culturelles en ligne n’ont pas assisté à ce type d’événement en personne au cours de la dernière année ». Toutefois seuls 13 % ont indiqué avoir payé pour accéder à du contenu culturel numérique.
Une majorité de répondants (81 %) ont indiqué s’adonner à des activités créatives durant la pandémie, y compris cuisine et boulangerie/pâtisserie dans une majorité de cas (62 %) et, dans une proportion moindre, à des activités artistiques telles que le chant (37 %) et la « création manuelle (courtepointe, poterie, travail du bois, céramique, tricot, travail du métal, etc. » (27 %).
Pour ce qui est de l’avenir, « lorsque les gens pourront sortir à nouveau », les répondants sont les plus enthousiastes à l’égard d’activités non culturelles (jusqu’à cinq choix de réponses étaient possibles) :
- Se retrouver avec les siens à la maison (70 %)
- Aller dans un bar ou un restaurant (63 %)
- Visiter un parc, un jardin ou un zoo (46 %)
- Aller au cinéma (37 %)
- Aller à l’église, au temple, à la mosquée, etc. (32 %)
- Assister à un concert ou à une prestation musicale (29 %)
- Aller au théâtre (musical ou non) (11 %)
- Visiter un musée ou un site historique (10 %)
- Visiter un musée d’art (9 %)
- Visiter un musée de sciences ou d’histoire naturelle (7 %)
- Suivre des cours d’art, de musique ou de danse (6 %)
- Visiter un musée pour enfants (5 %)
- Assister à un spectacle de danse (4 %)
Le rapport recommande que les organismes artistiques et culturels « donnent priorité à la sécurité », « fassent preuve d’empathie » et « bâtissent un pont numérique vers l’avenir ». Le rapport recommande également que les organismes « incluent les exclus » : « aujourd’hui les gens souhaitent et s’attendent à ce que les organismes jouent un rôle actif et inclusif dans leurs communautés en fournissant des espaces pour le divertissement, les échanges et la réflexion ».